Vendredi 12 décembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

NOTRE-DAME DE GUADALUPE

PRIÈRE DU PAPE JEAN-PAUL II
À NOTRE-DAME DE GUADALUPE

Ô Vierge immaculée,
Mère du vrai Dieu et Mère de l’Église,
toi qui en ce lieu manifestes
ta clémence et ta compassion
à tous ceux qui font appel à toi,
écoute la prière que nous t’adressons avec une filiale confiance
et présente-la à ton Fils Jésus, notre unique Rédempteur.
Mère de miséricorde, qui connais le sacrifice caché et silencieux,
à toi qui viens à notre rencontre, pécheurs que nous sommes,
nous nous consacrons aujourd’hui avec tout notre être et notre amour.
Nous te consacrons aussi notre vie, nos travaux,
nos joies, nos infirmités et nos souffrances.
Donne à nos peuples la paix, la justice et la prospérité,
Notre-Dame et notre Mère,
toi sous la protection de qui nous mettons tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes.
Nous voulons être tout à toi et marcher avec toi sur le chemin
d’une fidélité totale à Jésus-Christ dans son Église.
Ne nous retire pas ta main et ton amour.
Notre-Dame de Guadalupe, Mère des Amériques,
nous te prions pour tous les évêques, afin qu’ils conduisent leurs fidèles par les voies
d’une vie chrétienne intense, de l’amour et de l’humble service de Dieu et des âmes.
Contemple cette immense moisson et intercède auprès du Seigneur pour que
tout le Peuple de Dieu ait faim de sainteté pour qu’il donne d’abondantes
vocations de prêtres et de religieux, forts dans la foi,
qui dispenseront généreusement les mystères de Dieu.
Donne à nos foyers
la grâce d’aimer et de respecter la vie qui commence,
dans le même amour avec lequel tu as conçu dans ton sein
la vie du Fils de Dieu.
Sainte Marie, Mère du bel amour, protège nos familles
afin qu’elles soient toujours unies, et bénis l’éducation de nos enfants.
Toi qui es notre espérance, pose avec compassion ton regard sur nous;
enseigne-nous à aller continuellement à Jésus et si nous tombons, aide-nous
à nous relever, à revenir à lui en confessant nos fautes
et nos péchés dans le sacrement de pénitence
qui donne la paix de l’âme.
Nous t’en prions, donne-nous un très grand amour de tous les sacrements,
qui sont comme les traces que ton Fils nous a laissées sur la terre.
Ainsi, Mère très sainte, avec la paix de Dieu dans nos consciences,
avec des cœurs libérés de tout mal et de toute haine,
nous pourrons apporter à tous la vraie joie et la vraie paix
qui viennent de ton Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ
qui, avec Dieu le Père et l’Esprit-Saint,
vit et règne pour les siècles des siècles.
Amen.
Mexico, janvier 1979.

 

De l’Évangile de Matthieu 11, 16-19
En ce temps-là, Jésus déclarait aux foules : « À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.” Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

 

Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. Mt 11, 19
Quelle sagesse de Dieu, quels profonds mystères ! Qui pourra jamais les comprendre ?
Le livre du Ciel Tome 27, 2 octobre 1929 
« Quelle sagesse de Dieu, quels profonds mystères ! Qui pourra jamais les comprendre ? Il le veut, il est triste parce qu’il n’y a personne pour ouvrir la voie à sa Volonté, pour la faire connaître ; il montre son Cœur languissant qui aspire à ce que sa Divine Volonté se fasse
connaître pour former son Royaume au cœur des créatures ; et pourtant, comme s’il était un Dieu impuissant, les voies sont fermées, les portes closes, et Jésus endure, et avec une invincible et indicible patience, il attend que s’ouvrent les portes et les chemins, et il frappe à
la porte des cœurs pour trouver ceux qui se préoccuperont de faire connaître sa Divine Volonté. » Mais alors que je pensais cela, mon doux Jésus, se faisant toute bonté et tendresse, au point de briser les cœurs les plus endurcis, me dit: Ma fille, si tu savais combien je souffre lorsque je veux former mes œuvres et les faire connaître aux créatures pour leur donner le bien qu’elles contiennent, et que je ne trouve personne ayant le vrai enthousiasme, le désir véritable et la Volonté de faire de mon œuvre sa vie afin de la faire connaître et de donner aux autres la vie du bien de mes œuvres qu’il ressent en lui-même. Et lorsque je vois ces 
dispositions en celui qui doit s’en occuper, celui que j’appelle et choisis, avec tant d’amour, pour l’œuvre qui m’appartient, je me sens si attiré vers lui que pour qu’il puisse bien faire ce que je veux, je m’abaisse moi-même, je descends en lui et je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose, et que, telle une vie ressentie, et non comme une chose qui lui est extérieure, il puisse sentir le besoin de la donner aux autres. Ma fille, lorsqu’un bien n’est pas ressenti comme de la vie en soi-même, tout finit par des mots et non des œuvres, et je reste en dehors, non en
dedans ; et ils demeurent par conséquent de pauvres infirmes, sans intelligence, aveugles, muets, sans mains et sans pieds. Et moi, dans mes œuvres, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes, je les mets de côté et, sans me soucier du temps, je continue à chercher ceux qui sont disposés, qui doivent servir mon œuvre. Et tout comme je ne me suis pas lassé de parcourir les siècles et la terre entière pour trouver la plus petite créature, et placer dans sa petitesse le grand dépôt des connaissances sur ma Divine Volonté, je ne me lasserai pas non plus de parcourir la terre, encore et toujours, pour trouver ceux qui sont vraiment disposés, qui apprécieront, comme de la vie, ce que j’ai manifesté sur le divin Fiat ; et ceux-là feront tous les sacrifices pour le faire connaître. Je ne suis donc pas le Dieu impuissant, mais le Dieu patient qui veut que ses œuvres soient accomplies comme il convient et par des gens bien disposés et non forcés ; car ce que j’abhorre le plus dans mes œuvres, c’est la mauvaise volonté des créatures, comme si je ne méritais pas leurs petits sacrifices.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?
       – Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”
       – dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
       A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à ces gamins qui, assis sur la place, interpellent leurs compagnons : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ” En effet, Jean est venu, lui qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : “ S’il peut agir ainsi, c’est que le démon l’aide. ” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et l’on dit : “ Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ” Ainsi la Sagesse voit ses enfants lui rendre justice !
       En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. (…)Tome 4 – ch 266.12