Le nom sous lequel la Vierge à l’Enfant est vénérée par les chrétiens lorsqu’il est fait référence à la Sainte Maison de Lorette, maison supposée réelle où les fidèles croient que Jésus-Christ fut conçu par le Saint-Esprit en la Vierge Marie. Rapportée de Terre sainte aux environs d’avril 1291, la relique de la Sainte Maison est vénérée dans la ville de Loreto, en province d’Ancône, dans la région des Marches, en Italie centrale.
De l’Evangile de Matthieu 11, 28-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Mt 11, 28
La Divine Volonté est le repos pour Dieu et pour l’âme.
Le livre du Ciel Tome 7, 3 juillet 1906
Ayant reçu la sainte communion, je me sentais dans une union très intime avec mon bien aimé Jésus. Pendant qu’il m’embrassait, je reposais en lui et lui en moi. Après quelque temps, il me dit : « Ma très chère, l’âme qui vit dans ma Volonté se repose parce que la Divine Volonté fait tout pour elle. Moi, pendant que je travaille pour elle, je trouve aussi mon plus grand repos. Ainsi, la Divine Volonté est le repos pour Dieu et pour l’âme. Pendant que l’âme se repose dans ma Volonté, elle est toujours attachée à ma bouche, recevant la Vie divine qui constitue sa continuelle nourriture. « La Volonté de Dieu est le paradis de l’âme sur la terre et l’âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Dieu. La Volonté de Dieu est l’unique clef ouvrant les trésors divins et donnant à l’âme la familiarité dans la Maison de Dieu, comme si elle en était la propriétaire. » Qui pourrait dire tout ce que j’ai compris concernant la Divine Volonté ? Ô Divine Volonté, comme tu es admirable, aimable, désirable et belle ! Me trouver en toi me fait ressentir la perte de mes propres misères et de tous mes maux. Par toi, je deviens un être nouveau ,muni de tous les biens divins.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Fête de Notre-Dame de Lorette
[Selon la tradition, la maison de la Vierge Marie a été transportée miraculeusement par les anges de Nazareth à Lorette. Jésus confirme l’authenticité de cette relique (et du Saint Suaire) dans une dictée à Maria Valtorta]
Jésus dit :
« Continuons dans le rapport entre le passé et le présent qui, dans l’être éternel de Dieu, est un continuel ‘présent’. Aujourd’hui, je vais te faire réfléchir à ce qui est le plus près de ton cœur.
Je ne nie pas l’amour de la patrie.
Moi, l’éternel Fils de Dieu, lorsque je suis devenu homme, j’ai eu une patrie et je l’ai aimée d’un amour parfait. Cette patrie terrestre, je l’ai aimée et j’aurais voulu la savoir digne de la protection de Dieu, mais au contraire, la sachant indigne, j’ai pleuré sur elle. Je comprends donc la douleur d’un cœur loyal qui voit sa patrie, non seulement en danger, mais condamnée à des jours de souffrance en comparaison desquels la mort est un don.
Mais dis-moi, Maria.
Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre, qui est votre patrie, où j’ai envoyé mon Pierre pour y ériger la Pierre qui ne s’écroulera pas au souffle des vents ; cette terre où, en un moment de prudence humaine, je suis venu pour confirmer Pierre dans son martyre, car il fallait de ce sang à Rome pour en faire le centre du Catholicisme ?
Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où mes confesseurs sont tombés en javelles comme les épis d’un blé éternel, fauchés par l’Éternel moissonneur pour en faire de la nourriture pour votre esprit ?
Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où j’ai apporté les reliques de ma vie et de ma mort: la maison de Nazareth [à Lorette] où je fus conçu dans une étreinte de lumineuse ardeur entre le divin Esprit et la Vierge, et le Suaire [à Turin] sur lequel la sueur de ma mort a imprimé la marque de ma douleur, subie pour l’humanité ?
Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre où les plus grands saints ont fleuri, ceux qui sont semblables à moi par le don des blessures, ceux qui ont pu voir Notre Essence sans voiles, qui, avec mon aide, ont créé des œuvres qui répètent dans les siècles le miracle du pain et du poisson multipliés pour satisfaire les besoins des humains ?
Pouvez-vous dire que je n’ai pas aimé cette terre à laquelle j’ai donné tant de génies, tant de victoires, tant de gloire, tant de beauté dans son ciel, sa mer, ses fleurs, ses monts, ses forêts ? »