Jeudi 4 décembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 7, 21.24-27

 

Celui qui se contente de faire la Volonté de Dieu doit se soumettre aux ordres et demander très souvent quoi faire…

 

Le livre du Ciel Tome 18, 25 décembre 1925
Je pensais à ce qui est dit plus haut : que la Divine Volonté est un cadeau et que, en tant que cadeau, on la possède comme son propre bien, et que celui qui se contente de faire la Volonté de Dieu doit se soumettre aux ordres et demander très souvent quoi faire. […] Supposons encore que j’ai reçu en cadeau une lumière qui ne s’éteint jamais. Ainsi, jour et nuit, je suis en sécurité et je dispose toujours de cette lumière. C’est comme si elle faisait partie de ma nature. Elle me donne l’avantage de toujours savoir ce qui est bon pour l’accomplir et ce qui est mal pour l’éviter. Ainsi, avec cette lumière, je me moque de tout : du monde, du démon, de mes passions et aussi de moi-même. Cette lumière est pour moi une source perpétuelle de bonheur : elle n’a pas d’arme, mais elle me défend ; elle n’a pas de voix, mais elle m’instruit ; elle n’a ni mains et ni pieds, mais elle est pour moi un guide sûr pour me conduire au Ciel. Supposons maintenant qu’une autre personne a reçu la même lumière, mais qu’elle n’en dispose pas continuellement et qu’elle doive la demander quand elle pense en avoir besoin, quitte à la remettre ensuite. Comme elle n’a pas l’habitude de voir les choses avec cette lumière, elle ne possède pas la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est mal et elle n’a pas assez de force pour faire le bien et éviter le mal. N’ayant pas continuellement
cette lumière à sa disposition, à combien de déceptions, de dangers et de passages étroits est-elle confrontée ? Pendant que mon esprit imaginait des exemples de ce genre, je me suis dit :  Vivre dans la Divine Volonté, c’est la posséder et, par conséquent, c’est un cadeau. Mais si
Dieu n’est pas disposé à donner ce cadeau à une créature, que peut faire cette pauvre créature ? » Alors mon aimable Jésus bougea en moi, et, me pressant fortement sur lui, me dit : « Ma fille, il est vrai que vivre dans ma Volonté est un cadeau et que c’est le plus grand des cadeaux. Mais ce cadeau, qui a une valeur infinie, qui est une monnaie qui prend de la
valeur à chaque instant, qui est une lumière qui ne faiblit jamais, qui est un soleil qui ne se couche jamais et qui redonne à la personne sa place d’honneur et de souveraineté dans la Création, n’est accordé qu’à ceux qui sont bien disposés, qui ne vont pas le gaspiller, et qui sont prêts à sacrifier leur propre vie pour que ce cadeau ait en eux la suprématie totale. Pour faire ce cadeau à une créature, je m’assure en premier qu’elle désire vraiment faire ma Volonté et non la sienne, qu’elle est prête à tout sacrifier pour atteindre ce but et que, à chaque action qu’elle fait, elle réclame le cadeau de ma Volonté, même sous la forme d’un prêt. Quand je vois qu’elle a pris l’habitude de tout faire avec le prêt de ma Volonté, je la lui donne parce que, en la demandant sans cesse, elle a formé en elle le vide où je peux déposer le cadeau céleste.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Ces choses aussi ont leur volonté. Mais, en vérité, je vous affirme que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais, en vérité, je vous dis que, parmi vous, tous n’entreront pas avec moi dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples, certains n’y entreront pas, car beaucoup feront leur propre volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “ Seigneur ! Seigneur ! ” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu. Tome 3 – ch 176.4