Mardi 25 novembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 21, 5-11
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » 

 

« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Lc 21, 6
Je veux reconstruire le Royaume de ma Volonté parmi les créatures, je veux faire usage de vos ruines et de vos décombres…

 

Le livre du Ciel Tome 20, 23 janvier 1927
Ma fille, la volonté humaine a été pour l’homme plus qu’un tremblement de terre, et ce tremblement dure encore, tantôt plus fort, tantôt un peu moindre, de sorte qu’il fait sortir de lui les choses les plus précieuses que Dieu avait placées dans le tréfonds de l’homme. Ainsi, ce tremblement de terre de sa propre volonté sème la pagaille. La clef du Fiat suprême qui gardait et conservait tout en sécurité n’existe plus pour eux. Par conséquent, comme ils n’ont plus de portes ni de clés, mais des murs en ruines, les voleurs de leurs passions se livrent au
pillage et les hommes restent exposés à tous les maux ; et souvent, on peut à peine reconnaître dans les décombres les villes que leur Créateur avait construites. Or, comme je veux reconstruire le Royaume de ma Volonté parmi les créatures, je veux faire usage de vos ruines et de vos décombres ; et en les revêtant du fluide vital de ma Volonté créatrice, je
formerai la capitale du Royaume du Fiat suprême. C’est en cela que tu m’es utile. N’es-tu pas heureuse ?


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit :
[…] Regarde, Maria. Ce peuple, devenu plus étranger et plus rebelle que mon vrai peuple – puisqu’il est mon peuple de nom seulement, mais en réalité il se bat sous d’autres drapeaux et obéit à d’autres lois, lesquels ne sont certainement pas le drapeau du Christ et la loi de Dieu – ce peuple me cherche. Mais comment me cherche-t-il ?
Une fois, je l’ai comparé à un aveugle. Aujourd’hui, je le compare à un saoul. En effet, il est saoul pour s’être repu, jusqu’à l’abrutissement, de ses vices. Celui qui est ivre est incapable de comprendre et de s’orienter. Son esprit chancelle dans les brouillards du vin et cela le rend inférieur aux bêtes elles-mêmes.
Il me cherche! Oh! Peuple de fous et de parjures, qui avez miné l’intégrité de votre esprit par les fièvres de vos sens et de vos péchés, et qui avez trahi Dieu, ô peuple qui étais à moi, comment peux-tu me trouver si tu n’enlèves pas ta robe de souillure et si tu ne reviens pas avec ton esprit à ton Seigneur, mais réellement et non dans un culte hypocrite et sporadique, poussé non par l’amour mais par le besoin, par la peur, par l’intérêt, tous trois des mobiles terrestres, utiles seulement à cette partie de vous qui meurt et non à l’âme immortelle ?
Mais même si, dans votre injustice suffisante, vous vous croyez vivants dans la Justice, et vous vous louangez pour être fidèles à la loi de votre Dieu, et vous accusez Dieu de ne pas être bon parce qu’il vous punit pour des fautes que vous n’avez pas commises, même si vous faites tout cela, moi, la Vérité qui ne se trompe pas, je vous dis que celui qui est enseveli, non depuis quatre, mais dix fois quatre jours dans la puanteur d’un sépulcre, est plus vivant que vous qui avez l’âme rongée à sept et dix endroits par les gangrènes de vos péchés manifestes ou sournois. Et les sournois ne sont pas les moins graves; au contraire, ils sont souvent doublement coupables, car ils échappent à la loi humaine et trompent les autres dans leur jugement de ce que vous êtes.
Les autres : des êtres humains. Et non Dieu qui voit le grouillement de vers qui a remplacé en vous votre âme de lumière, cette âme que je vous ai donnée et que j’ai rachetée et qui m’est chère comme si elle était une partie de moi-mêmec; en fait, mystiquement, elle l’est puisque vous êtes les membres de mon Corps mystique, et le plus petit d’entre vous sur terre est à mes yeux égal et même supérieur au plus grand, car je ne regarde pas les gloires boueuses de la terre mais votre vraie valeur, qui vient de ce que vous êtes par rapport aux lois éternelles […]
Les Cahiers de 1943, 1 octobre