Lundi 24 novembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT ANDRÉ DUNG-LAC ET SES COMPAGNONS XVIIIe-XIXe SIÈCLES. PRÊTRE VIETNAMIEN DÉCAPITÉ EN 1839 POUR AVOIR REFUSÉ DE PIÉTINER LA CROIX DU CHRIST

De l’Évangile de Luc 21, 1-4
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Lc 21, 3
Ma fille, les actes intérieurs d’une âme qui fait la Volonté de Dieu sont libres de tout mal…

 

Le livre du Ciel Tome 22, 30 juillet 1927
Ma fille, les actes intérieurs d’une âme qui fait la Volonté de Dieu sont libres de tout mal comme de l’ombre d’un défaut. Dieu seul est témoin d’un acte intérieur et si personne ne la désigne, personne ne la regarde et personne ne lui parle, Dieu, témoin de l’œuvre de la créature, là où personne ne peut pénétrer, dans l’intérieur de la créature, Dieu la désigne, la regarde et parle au Ciel tout entier, et souvent aussi à la terre, des grands prodiges de l’œuvre intérieure de cette créature. Être désignée, regardée par Dieu, obtenir que Dieu parle d’une créature, c’est le plus grand acte et le plus grand honneur qu’elle puisse recevoir, et
doit faire partie des grandes œuvres que Dieu va accomplir à travers elle. Les actes intérieurs sont des blessures, des dards, des flèches dans le sein divin, ce sont les célestes messagers envoyés par la créature et qui volent vers son Créateur, apportant la marque de la gloire, de
l’amour, en ne cherchant qu’à plaire à Celui qui l’a créée. En fait, qui voit, qui écoute, qui apprécie toutes les choses que tu fais en ton intérieur ? Personne. Moi seul en suis témoin, moi seul les écoute et les apprécie. C’est pourquoi nous choisissons pour nos plus grandes œuvres des âmes qui ne présentent extérieurement rien de grand et de merveilleux, des âmes intérieures qui ne sont pas entachées par les vues humaines ou les clameurs, la gloire et l’amour-propre que les œuvres extérieures apportent avec elles. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.
       Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.
       Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés. Tome 9 – ch 596.9