En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. Lc 19, 44
Mais les humains sont si ingrats qu’ils ne reconnaissent pas celui qui leur a donné naissance avec tant d’amour et de peine.
Le livre du Ciel Tome 13, 16 octobre 1921
« Ma fille, regarde le grand prodige de l’Incarnation. Lorsque j’ai été conçu et que mon Humanité a été formée, j’ai fait renaître en moi toutes les créatures, de telle sorte que mon Humanité percevait tous leurs actes. Mon esprit a embrassé toutes les pensées des créatures, les bonnes comme les mauvaises. Les bonnes, Je les ai confirmées dans le bien, entourées de ma grâce et investies de ma lumière afin que, étant renouvelées dans la sainteté de mon esprit, elles soient des produits dignes de mon intelligence. Les mauvaises, Je les ai réparées par la pénitence; J’ai multiplié mes pensées à l’infini afin de rendre gloire à mon Père pour chaque pensée des créatures. Dans mes regards et mes paroles, dans mes mains et mes pieds et aussi dans mon Cœur, J’ai embrassé les regards, les paroles, les travaux, les pas et le cœur de toutes les créatures. Tout a été plongé dans la sainteté de mon Humanité, tout a été réparé. J’ai souffert une peine particulière pour chaque offense. Ayant fait renaître toutes les créatures en moi, je leur ai offert toute ma Vie. Et sais-tu quand Je les ai fait renaître ? Sur la Croix, dans le lit de mes cruelles souffrances et de mon atroce Agonie, dans le dernier souffle de ma Vie, je leur ai donné naissance. Quand J’ai exhalé mon dernier soupir, elles sont renées à une vie nouvelle, chacune marquée du sceau de mon Humanité. Non content de les avoir fait renaître, j’ai donné à chacune d’elles tout ce que j’avais accompli pour les défendre et les garder en sécurité. Vois-tu quelle sainteté est dans l’homme ? La sainteté de mon Humanité n’aurait jamais pu donner naissance à des enfants indignes et différents de moi. Je les aime à ce point parce qu’ils sont ma progéniture. Mais les humains sont si ingrats qu’ils ne reconnaissent pas celui qui leur a donné naissance avec tant d’amour et de peine. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quant à toi, cité qui veux ta perte et sur qui je pleure, sache que ton Christ prie pour ta rédemption. Ah ! si au moins, en cette heure qui te reste, tu savais venir à Celui qui serait ta paix ! Si au moins tu comprenais, en cette heure, l’Amour qui passe au milieu de toi, et si tu renonçais à la haine qui te rend aveugle, folle, cruelle contre toi-même et contre ton bien ! Un jour viendra où tu te rappelleras cette heure ! Mais il sera trop tard pour pleurer et te repentir ! L’Amour sera passé et aura disparu de tes routes ; il restera la Haine que tu lui as préférée. Or cette haine se retournera contre toi, contre tes enfants. Car on obtient ce qu’on a voulu, et la haine se paie par la haine.
Qui plus est, cette haine ne sera pas celle des forts contre un inoffensif : ce sera haine contre haine, et donc guerre et mort. Entourée de tranchées et d’hommes en armes, tu souffriras avant d’être détruite ; tu verras tomber tes fils tués par les armes et par la faim, et les survivants être prisonniers et méprisés. Alors tu demanderas miséricorde, et tu ne la trouveras plus parce que tu n’as pas voulu reconnaître ton Salut.
Je pleure, mes amis, parce que j’ai un cœur d’homme, et les ruines de ma patrie m’arrachent des larmes. Mais ce qui est juste doit s’accomplir, puisque, dans ces murs, la corruption dépasse toute limite et attire le châtiment de Dieu. Malheur aux citoyens qui sont la cause du mal de leur patrie ! Malheur aux chefs qui en sont la principale cause ! Malheur à ceux qui devraient être saints pour amener les autres à être honnêtes, mais qui profanent au contraire la Maison de leur ministère et eux-mêmes ! Venez. Mon action ne servira à rien. Mais faisons en sorte que la Lumière brille encore une fois au milieu des ténèbres ! » Tome 9 – ch 590.8