Mardi 18 novembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 19, 1-10
En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » 

 

En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Lc 19, 10
C’est uniquement par la croix que j’ai greffé la Divinité sur l’humanité perdue.

 

Le livre du Ciel Tome 8, 4 octobre 1907
« Ma fille, la croix fait partie de la vie. Seulement ceux qui n’aiment pas leur propre vie n’aiment pas la croix. Parce que c’est uniquement par la croix que j’ai greffé la Divinité sur
l’humanité perdue. Seulement la croix continue la Rédemption dans le monde, greffant à la Divinité quiconque la reçoit. Et si quelqu’un ne l’aime pas, cela signifie qu’il ne connaît rien aux vertus, à la perfection, à l’amour de Dieu et à la vraie vie. Imagine un homme riche qui a perdu sa fortune et à qui on fournit le moyen de la retrouver et même plus. Combien n’aimera-t-il pas ce moyen ? N’investira-t-il pas sa propre vie dans de ce moyen afin de retrouver sa vie à travers ses richesses ? Il en va ainsi pour la croix. L’homme est devenu très pauvre. La croix est le moyen non seulement de le sauver de la misère, mais de l’enrichir de
tous les biens. La croix est la fortune de l’âme. » 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit :
[…] Être vivants dans le Seigneur ! Il n’y a rien de plus grand en beauté, en joie, en durée, en splendeur. Croyez-le, mes enfants, et tâchez d’être ‘vivants’. Vivants en Dieu, Unique et Trin, vivants dans le Père, vivants pour l’éternité.
Vous qui appelez la Terre enfer – et quoique infernale que vous l’ayez rendue par la barbarie de vos systèmes, c’est un paradis comparé à la demeure de Satan – ne donnez pas l’enfer comme destination ultime à votre esprit et laissez l’enfer aux divinités infernales, aux damnés, aux maudits qui ont rejeté la Vie, nourriture répugnante à leur cœur perverti, et qui ont accueilli la mort dont ils étaient bien dignes.
Si tout finissait sur terre, ce serait encore peu de mal que de paraître mauvais pendant quelque temps. Les humains oublieraient vite, car le souvenir est un nuage de fumée qui se dissipe. Mais la terre n’est pas tout. Le tout est ailleurs. Et dans ce ‘tout’, vous trouverez ce que vous aurez accompli sur terre.
Rien ne restera sans jugement. Pensez-y. Et ne dilapidez pas, comme des personnes démentes, les substances que Dieu vous a données, mais faites-les fructifier pour votre immortalité. Ceux qui vécurent dans le Seigneur ne meurent pas. Ce qui fut ici-bas douleur, affliction, épreuve se transformera pour eux dans l’au-delà en récompense, triomphe, joie.
Et ne pensez pas que Dieu soit injuste dans la façon dont il distribue les biens de la terre et la durée de la vie. C’est ce que pensent ceux qui vivent déjà hors de Dieu. Ceux qui vivent en Dieu se font une joie des privations, des peines, des maladies, de la mort précoce, car ils voient en toute chose la main du Père qui les aime et qui ne peut que leur donner des choses bonnes et utiles, ces mêmes choses d’ailleurs qu’il m’a données à moi, son Fils.
Ceux-ci, déjà projetés hors de ce monde, pensent uniquement à la gloire de Dieu et ne désirent qu’elle, et Dieu les revêtira de gloire pour l’éternité. On oubliera les méchants ou on se souviendra d’eux avec horreur ; mais on rendra un culte durable et saint aux saints, aux justes, aux enfants de Dieu, car le Seigneur s’occupe de ses bien-aimés : non seulement il s’occupe de leur donner la joie au Ciel, c’est-à-dire lui-même, mais de plus il leur fait rendre un honneur véritable par les humains en faisant briller à leurs yeux et à leur intellect, telle une nouvelle étoile, l’esprit d’un saint.”
Les Cahiers de 1943, 31 octobre