En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lc 15, 4
Elle crie, prie, appelle l’âme avec sa voix la plus tendre. Elle va au devant de l’âme et n’est satisfaite que lorsqu’elle la ramène dans son royaume.
Le livre du Ciel Tome 2, 14 octobre 1899
« Ah ! Seigneur, comment une âme peut-elle demeurer toujours en paix en vivant dans l’Espérance ? Si une âme commet une faute, comment peut-elle être en paix ? » Il me répondit : « Si l’âme pèche, elle a déjà quitté le royaume de l’espérance. Car le péché et l’espérance ne peuvent cohabiter. Le bon sens dit que nous devons préserver et développer ce qui nous appartient. Existe-t-il un homme qui se rend sur ses propriétés et brûle tout ce qu’il possède, qui ne garde pas jalousement ce qui lui appartient ? Aucun, Je crois. Ainsi, l’âme qui vit dans l’Espérance offense cette vertu quand elle pèche, en quelque sorte, elle brûle ses biens. Elle se trouve dans le même pétrin que cette personne qui abandonne ses biens et s’exile dans un pays étranger. En péchant, et donc en quittant l’Espérance qui n’est autre que Jésus lui-même, l’âme s’en va chez les barbares, c’est-à-dire chez les démons, lesquels la privent de tout rafraîchissement et la nourrissent du poison du péché. Mais que fait l’Espérance, cette mère apaisante ? Reste-t-elle indifférente pendant que l’âme s’éloigne d’elle ? Oh ! Non ! Elle crie, prie, appelle l’âme avec sa voix la plus tendre. Elle va au devant de l’âme et n’est satisfaite que lorsqu’elle la ramène dans son royaume. » Mon doux Jésus ajouta : « La nature de l’espérance, c’est la Paix. Ce qu’elle est par nature, l’âme qui habite en son sein l’acquiert par grâce. » Pendant qu’Il me transmettait ces paroles par lumière intellectuelle, Il m’a montré ce que l’espérance fait pour l’homme en choisissant l’image d’une mère. Quelle scène émouvante ! Si tous pouvaient voir cette mère, même les cœurs les plus endurcis pleureraient de contrition et apprendraient à l’aimer au point de ne plus vouloir quitter ses genoux maternels.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ah ! Je t’ai trouvée, ma bien-aimée ! Je t’ai rejointe ! Que de chemin j’ai fait pour toi, pour te ramener au bercail ! N’incline pas ta tête souillée. Ton péché est enseveli dans mon cœur. Personne, excepté moi qui t’aime, ne le connaîtra. Je te défendrai contre les critiques d’autrui, je te couvrirai de ma personne pour te servir de bouclier contre les pierres des accusateurs. Viens. Tu es blessée ? Ah ! Montre-moi tes blessures. Je les connais, mais je veux que tu me les montres, avec la confiance que tu avais quand tu étais pure et quand tu me regardais, moi, ton pasteur et ton Dieu, d’un œil innocent. Les voilà. Elles portent toutes un nom. Ah ! Comme elles sont profondes ! Qui te les a faites, ces blessures si profondes au fond du cœur ? Le Tentateur, je le sais. C’est lui qui n’a ni bourdon ni hache, mais qui blesse plus profondément par sa morsure empoisonnée et, après lui, ce sont les faux bijoux de son encensoir, qui t’ont séduite par leur éclat… mais qui étaient un soufre infernal qui se produisait à la lumière pour te brûler le cœur. Regarde combien de blessures, combien de toison déchirée, combien de sang, combien de ronces !
233.4 Ah ! Pauvre petite âme trompée ! Mais dis-moi : si je te pardonne, tu m’aimeras encore ? Dis-moi : si je te tends les bras, tu t’y jetteras ? Dis-moi : as-tu soif d’un amour plein de bonté ? Alors viens, et reviens à la vie. Reviens dans les saints pâturages. Tu pleures. Tes larmes mêlées aux miennes lavent les traces de ton péché et moi, pour te nourrir, puisque tu es épuisée par le mal qui t’a brûlée, je m’ouvre la poitrine, je m’ouvre les veines et je te dis : “ Nourris-toi, mais vis ! ”
Viens que je te prenne dans mes bras. Nous avancerons plus rapidement vers des pâturages saints et sûrs. Tu oublieras tout de cette heure de désespoir et tes quatre-vingt-dix-neuf sœurs, les bonnes, se réjouiront de ton retour. Je te le dis, ma brebis perdue, que j’ai cherchée en venant de si loin, que j’ai retrouvée, que j’ai sauvée, qu’on fait une plus grande fête parmi les bons pour une brebis perdue qui revient que pour les quatre-vingt-dix-neuf justes qui ne se sont pas éloignées du bercail. » Tome 4 – ch 233.1