Lundi 27 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 13, 10 -17
En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. 

 

Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? Lc 13, 16
C’est la délivrance de tous les maux spirituels et corporels.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 23 novembre 1927
Après quoi, ayant suivi ma ronde dans le divin Fiat, je réunissais toutes les choses créées là où dominent tous les actes du divin Fiat. Et je rassemblais le ciel, le soleil, la mer et toute la Création que j’apportais devant la suprême Majesté pour l’entourer de toutes ses œuvres et faire demander par les actes de sa propre Volonté le Royaume du divin Fiat sur la terre. Mais pendant que je faisais cela, mon aimable Jésus se manifesta en moi et me dit : Ma fille,
entends le Ciel tout entier faire écho à ta demande et les Anges, les saints et la Reine souveraine répéter ensemble : Fiat, Fiat Voluntas Tua, sur la terre comme au Ciel. Comme c’est une demande du Ciel, c’est le Royaume que tous désirent et chacun ressent le devoir de demander ce que tu veux. Tous sentent en eux-mêmes la force du pouvoir de ma Divine Volonté dont tous sont animés, et ils répètent : Que la Volonté du Ciel soit une avec la terre. Oh ! quelle beauté et quelle harmonie lorsqu’un écho de la terre résonne dans le Ciel tout entier pour ne former qu’un seul écho, une seule Volonté, une seule demande ! Et tous les Bienheureux, saisis d’admiration, se disent : « Quelle est celle qui apporte tout le cortège des œuvres divines devant la Divinité et, avec la puissance du divin Fiat qu’elle possède, nous bouleverse tous et nous fait demander un Royaume si saint ? » Personne n’a eu ce pouvoir,
personne jusqu’à présent n’a demandé le Royaume du divin Fiat avec autant de puissance et de force ! Certains ont tout au plus demandé la gloire de Dieu, d’autres le salut des âmes, d’autres la réparation pour tant d’offenses, toutes choses qui concernent les œuvres extérieures de Dieu. Par contre, demander le Royaume de la Divine Volonté concerne ses œuvres intérieures, les actes les plus intimes de Dieu. C’est la destruction du péché et non seulement le salut, mais la sainteté divine des créatures. C’est la délivrance de tous les maux spirituels et corporels. C’est transporter la terre au Ciel pour faire descendre le Ciel
sur la terre. Par conséquent, demander le Royaume de ma Divine Volonté est la chose la plus grande, la plus parfaite et la plus sainte. C’est pourquoi chacun reprend avec révérence ton écho, et la merveilleuse harmonie : Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel qui retentit dans la Patrie céleste.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Femme, viens ici ! » dit-il en faisant signe à une femme qui se tient près du mur, tellement courbée qu’elle ressemble à un point d’interrogation.
        Les gens regardent dans la direction qu’indique Jésus, mais ne voient pas la femme qui, à cause de sa position, ne peut voir Jésus et sa main.
        « Va donc, Marthe ! Il t’appelle » lui disent plusieurs.
        Et la malheureuse s’approche en boitant avec son bâton, à la hauteur duquel se trouve sa tête.
        Elle se tient maintenant devant Jésus, qui lui dit :
        « Femme, reçois un souvenir de mon passage et une récompense pour ta foi humble et silencieuse. Sois délivrée de ton infirmité » s’écrie-t-il enfin en lui posant les mains sur les épaules.
        Aussitôt la femme se lève et, droite comme un palmier, lève les bras en s’écriant :
        « Hosanna ! Il m’a guérie ! Il a regardé sa fidèle servante et lui a accordé ses bienfaits. Louange soit au Sauveur et Roi d’Israël ! Hosanna au Fils de David ! »
        Les gens joignent leurs louanges aux “ hosannas ” de la femme qui est maintenant agenouillée aux pieds de Jésus et qui baise le bord de son vêtement pendant que Jésus lui dit :
        « Va en paix et persévère dans la foi. »
        Le chef de la synagogue, que doivent encore brûler les paroles dites par Jésus avant la parabole, veut jeter son venin à cause de ce reproche et, pendant que la foule s’ouvre pour laisser passer la miraculée, il s’écrie avec indignation :
        « Il y a six jours pour travailler, six jours pour demander et pour donner. Venez donc ces jours-là, tant pour demander que pour donner. Venez guérir ces jours-là, sans violer le sabbat, pécheurs et mécréants que vous êtes, corrompus et corrupteurs de la Loi ! »
        Et il cherche à expulser tout le monde de la synagogue, comme pour chasser la profanation du lieu de prière.
        Il est aidé par les quatre notables déjà mentionnés et par d’autres disséminés dans la foule qui donnent les signes les plus manifestes de leur scandale et de leur dégoût du au… crime de Jésus. Voyant cela, Jésus s’écrie à son tour, en les regardant, les bras croisés, l’air sévère, imposant :
        « Hypocrites ! Lequel d’entre vous, en ce jour de sabbat, n’a pas détaché son bœuf ou son âne de la mangeoire et ne l’a pas mené boire ? Et qui n’a pas porté des bottes d’herbe aux brebis du troupeau et n’a pas trait le lait des mamelles pleines ? Pourquoi donc, puisque vous avez six jours pour le faire, l’avez-vous fait même aujourd’hui pour quelques deniers de lait ou par crainte que votre bœuf ou votre âne ne meure de soif ? Et moi, je n’aurais pas dû débarrasser cette femme du joug sous lequel Satan l’a retenue pendant dix-huit ans, uniquement parce que c’est le sabbat ? Partez ! J’ai pu délier cette femme de ses chaînes involontaires. Mais je ne pourrai jamais vous détacher des vôtres qui sont volontaires, ô ennemis de la Sagesse et de la Vérité ! »
        Les braves gens — peu nombreux parmi les habitants hostiles de Chorazeïn — approuvent et louent alors que les autres, blèmes de rage, s’en vont, abandonnant le chef de la synagogue, livide lui aussi.
        Jésus également le laisse en plan et sort de la synagogue, entouré des bons qui continuent à l’escorter jusqu’à ce qu’il ait rejoint la campagne. Il les bénit alors une dernière fois, et prend la grand-route en compagnie de ses cousins, de Pierre et de Thomas…Tome 5 – ch 337.5