Tandis que je priais, j’étais en train d’unir mon esprit à celui de Jésus, mes yeux à ceux de Jésus, et ainsi de tout le reste, essayant de faire ce que faisait Jésus avec son esprit, avec ses yeux, avec sa bouche, avec son Cœur et de même pour tout le reste. Et tout comme il semblait que l’esprit de Jésus, ses yeux, etc., se diffusaient pour le bien de tous, de même il semblait que moi aussi, je me diffusais pour le bien de tous, en m’unissant et en me fondant en Jésus. Or, je pensais en moi-même : « Quelle méditation est-ce là ? Quelle prière ? Ah ! Je ne suis bonne à rien ! Je ne sais même plus méditer sur rien ! » Mais tandis que je pensais cela, mon toujours aimable Je sus m’a dit : « Ma fille, comment, tu t’affliges pour cela ? Au lieu de t’affliger, tu devrais te réjouir, parce que lorsque tu méditais et que tant de belles réflexions surgissaient dans ton esprit, tu ne faisais rien d’autre que prendre part à Moi, à mes qualités et à mes vertus. Maintenant, alors qu’il t’est resté seulement de pouvoir t’unir et te fondre en Moi, tu prends tout de Moi, et n’étant bonne à rien, avec Moi tu es bonne à tout, parce qu’avec Moi tu veux le bien de tous ; et seulement désirer, vouloir le bien, produit dans l’âme une force qui la fait croître et l’établit dans la Vie Divine. Ensuite, en s’unissant à Moi et en se fondant en Moi, l’âme s’unit à mon esprit, et ainsi elle produit beaucoup de vies de pensées saintes dans les esprits des créatures. »