Jeudi 23 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 49-53
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. » 

 

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Lc 12, 49
L’amour est un feu.

 

Le livre du Ciel Tome 9, 1er octobre 1910 
Ayant communié, je me sentais toute transformée en Jésus très saint et je me disais : « Comment peut-on faire pour que soit maintenue cette transformation en Jésus ?» Alors j’ai cru entendre intérieurement Jésus me dire : « Ma fille, si tu veux demeurer toujours transformée en Moi, et même ne faire qu’un avec Moi : aime-Moi toujours. Cette
transformation en Moi sera maintenue. En fait, l’amour est un feu. Tout morceau de bois qu’on y jette, petit ou gros, vert ou sec, prend la forme de ce feu et se transforme en feu lui-même.  Après que plusieurs morceaux de bois ont été brûlés, on ne les distingue plus l’un de l’autre, y compris les morceaux qui étaient verts de ceux qui étaient secs. On ne voit plus que le feu. Il en va ainsi pour l’âme qui ne cesse jamais de m’aimer. L’amour est le feu qui transforme l’âme en Dieu. L’amour unit. Ses flammes investissent toutes les actions humaines et leur donnent la forme des actions divines.»


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Etre choisi par moi n’est pas un frais repos dans un bosquet fleuri. Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que puis-je désirer sinon qu’il s’embrase ? Aussi je m’épuise et je veux que vous vous épuisiez jusqu’à la mort et jusqu’à ce que toute la terre soit un brasier de feu céleste. Quant à moi, je dois être baptisé d’un baptême. Et comme je serai angoissé tant qu’il ne sera pas accompli ! Vous ne vous demandez pas pourquoi ? Parce que, par ce baptême, je pourrai faire de vous des porteurs du Feu, des agitateurs qui agiront dans toutes et contre toutes les couches de la société pour en faire une unique réalité : le troupeau du Christ.
Croyez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Et selon la manière de voir de la terre ? Non, mais au contraire la discorde et la désunion. Car désormais, et jusqu’à ce que toute la terre soit un unique troupeau, sur cinq membres d’une maison, deux s’opposeront à trois, le père sera contre le fils et ce dernier contre son père, la mère contre ses filles, et celles-ci contre elle, et les belles-filles et les belles-mères auront un motif de plus de ne pas s’entendre : en effet, il y aura un langage nouveau sur certaines lèvres, et il se produira une sorte de Babel, car un soulèvement profond ébranlera le royaume des affections humaines et surnaturelles. Mais ensuite viendra l’heure où tout s’unifiera en une langue nouvelle que parleront tous ceux que le Nazaréen aura sauvés ; les eaux des sentiments se purifieront, alors que les scories tomberont au fond et que brilleront à la surface les eaux limpides des lacs célestes.
En vérité, me servir n’est pas un repos dans le sens que l’homme donne à ce mot. Cela demande un héroïsme inlassable. Mais je vous le dis : à la fin, il y aura Jésus, toujours et encore Jésus, qui ceindra son vêtement pour vous servir, puis s’assiéra avec vous à un banquet éternel et on oubliera fatigue et douleur. Tome 4 – ch 276.12