Mardi 21 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 35-38
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! » 

 

C’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. Lc 12, 37
C’est moi-même qui devais servir l’homme…

 

Le livre du Ciel Tome 36, 28 août 1938
Ma fille, je peux appeler la création des êtres et la création de l’homme mes deux bras parce que de toute éternité, ils étaient dans la Divinité et qu’en les sortant de la Divinité, je ne les ai pas détachés de moi-même. Ils sont restés mes membres dans lesquels j’ai fait courir la vie, le mouvement, la force et la vertu continuellement créatrice et conservatrice. Le bras de la création des êtres sert au bras de la création de l’homme. Mais dans ce bras, c’est moi-même qui devais servir l’homme, et je le sers encore : avec la lumière, avec le vent, avec l’air pour qu’il respire, avec l’eau pour satisfaire sa soif, avec la nourriture pour le nourrir et même avec la terre pour le réjouir par les plus belles floraisons et une abondance de fruits. Dans ce bras, je me suis mis moi-même au service de l’homme. Mon amour ne lui refusait rien. Je courais vers lui à travers les choses créées en les lui apportant dans mes bras parce que toutes les choses lui donnaient de la joie et du bonheur. Dans ce bras, je trouve toutes les
choses telles qu’elles sont sorties de la Divinité. Pas une goutte de lumière ou d’eau n’a été perdue, rien ne s’est changé. Tout ce qui est sorti occupe sa place d’honneur, me donne la gloire de mon amour éternel, et tous les êtres me révèlent comme Celui qui les a créés ; ils
révèlent ma puissance, mon inaccessible lumière et mon inatteignable beauté. Chaque chose créée est une histoire de mon amour éternel qui dit combien j’aime celui pour qui toutes les choses ont été créées. Puis, de la création des êtres, je suis passé à la création de l’homme. Quel amour dans sa création ! Notre Être divin débordait d’amour. En formant l’homme, notre amour courait et investissait chaque fibre de son coeur, chaque particule de ses os. Nous avons étendu notre amour dans ses nerfs. Nous avons fait courir notre amour dans son sang. Nous avons investi de notre amour ses pas, son mouvement, sa voix, son battement de cœur et chacune de ses pensées. Lorsque notre amour a formé l’homme, je l’ai tellement rempli de notre amour qu’en chaque chose, même dans son souffle, il devait nous donner de l’amour comme si nous l’aimions en toute chose. Puis notre amour en arriva à l’excès de
souffler dans l’homme pour lui laisser notre souffle d’amour. Et comme accomplissement et couronnement, nous avons créé notre image dans son âme en lui faisant le don des trois puissances de mémoire, d’intellect et de volonté. Nous demeurons en lui, il est notre porteur.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Soyez toujours prêts comme un homme sur le point de partir en voyage, ou qui attend son maître. Vous êtes les serviteurs du Maître-Dieu. A toute heure il peut vous appeler là où il est, ou bien venir là où vous êtes. Soyez donc toujours prêts à partir ou à lui faire honneur, la taille ceinte de la ceinture de voyage ou de travail et la lampe allumée à la main. Au sortir d’une fête de noces avec quelqu’un qui vous a précédés dans les Cieux ou dans la consécration à Dieu sur la terre, Dieu peut se souvenir de vous qui attendez et peut dire : “ Allons chez Etienne ou chez Jean, ou bien chez Jacques et chez Pierre. ” Et Dieu est rapide pour venir ou pour dire : “ Viens. ” Soyez donc prêts à lui ouvrir la porte quand il arrivera, ou à partir s’il vous appelle.
       Bienheureux ces serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. En vérité, pour les récompenser de leur attente fidèle, il passera sa ceinture à son vêtement et, après les avoir fait asseoir à table, il se mettra à les servir. Il peut venir à la première veille, comme à la seconde ou à la troisième. Vous l’ignorez. Soyez donc toujours vigilants. Et bienheureux si vous l’êtes et que le Maître vous trouve ainsi ! Ne vous leurrez pas vous-mêmes en disant : “ On a bien le temps ! Cette nuit, il ne viendra pas ” : il vous en arriverait du mal. Vous ne savez pas. Si l’on savait quand le voleur va venir, on ne laisserait pas sa maison sans surveillance pour que le brigand puisse en forcer la porte ou les coffres-forts. Vous aussi, soyez prêts car, au moment où vous y penserez le moins, le Fils de l’homme viendra en disant : “ Voici l’heure. ” » Tome 4 – ch 276.10