Mercredi 15 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE THÉRÈSE D’AVILA (1515-1582) DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, car tout passe et fuit.
Dieu ne change pas, qui a la patience en tout réussit ; et quiconque a Dieu, n’a besoin de rien, car Dieu seul suffit.
De l’Evangile de Luc 11, 42-46

 

Plus elle se dépouille de son amour-propre, plus elle acquiert l’amour de Dieu.

 

Le livre du Ciel Tome 5, 3 août 1903
 J’étais dans mon état habituel. Mon adorable Jésus vint et me fit entendre sa douce Voix en me disant : « Plus une âme se dépouille des choses naturelles, plus elle acquiert les choses surnaturelles et divines. Plus elle se dépouille de son amour-propre, plus elle acquiert
l’amour de Dieu. Moins elle s’ambitionne à la connaissance des· sciences humaines et à rechercher les plaisirs de la terre, plus elle acquiert la connaissance des choses célestes et des vertus. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
  Et moi, je vous dis que Dieu vous juge. Il le fait en disant : “ Malheur à vous, docteurs de la Loi, car vous chargez les hommes de fardeaux qu’ils ne peuvent porter, transformant ainsi en châtiment le Décalogue paternel accordé par le Très-Haut à son Peuple. ” Lui, c’est avec amour et par amour qu’il l’avait donné, afin que l’homme, cet éternel enfant, imprudent et ignorant, soit aidé par un juste guide. Mais à la place des limites par lesquelles Dieu soutenait affectueusement ses créatures, pour leur permettre d’avancer sur sa route et d’arriver à son cœur, vous avez établi des montagnes de pierres coupantes, lourdes, torturantes, un labyrinthe de prescriptions, un cauchemar de scrupules qui écrasent l’homme, l’égarent, l’arrêtent, lui font craindre Dieu comme un ennemi. Vous semez d’obstacles la marche des cœurs vers Dieu. Vous séparez le Père de ses fils. Vous niez, par vos surcharges, cette douce, bénie et véritable Paternité. Mais de votre côté, vous ne touchez pas à ces fardeaux que vous imposez aux autres, même du bout des doigts. Vous vous croyez justifiés seulement pour les avoir imposés. Mais, inconscients que vous êtes, ignorez-vous que vous serez jugés sur ce que vous avez estimé être nécessaire pour se sauver ? Ne savez-vous pas que Dieu vous dira : “ Vous prétendiez que votre parole était sacrée, qu’elle était juste. Eh bien, moi aussi, je la considère comme telle. Et puisque vous l’avez imposée à tous et que vous avez jugé vos frères sur la façon dont ils l’ont accueillie et pratiquée, moi-même, je vous juge sur votre parole. Et comme vous n’avez pas fait ce que vous avez prescrit, soyez condamnés ” ?
       Malheur à vous qui élevez des tombeaux aux prophètes que vos pères ont tués. Eh quoi ? Vous croyez diminuer ainsi l’importance de la faute de vos pères ou la supprimer aux yeux de la postérité ? Non, au contraire, vous témoignez que vos pères ont fait ces œuvres. Et non seulement cela, mais vous les approuvez, tout disposés à les imiter, en élevant ensuite un tombeau au prophète persécuté, pour pouvoir proclamer : “ Nous, nous l’avons honoré. ” Hypocrites ! C’est pour cela que la Sagesse de Dieu a dit : “ Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; ils en tueront certains et en persécuteront d’autres, pour que l’on puisse réclamer à cette génération le sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde et par la suite, depuis le sang d’Abel jusqu’à celui de Zacharie, tué entre l’Autel et le Sanctuaire. ” Oui, en vérité, en vérité je vous dis qu’il sera demandé compte de tout ce sang des saints à cette génération, qui ne sait reconnaître Dieu là où il est, persécute le juste et lui perce le cœur parce qu’il est une confrontation vivante avec leur injustice. Tome 6 – ch 414.8