De l’Évangile de Luc 11, 5-13
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Lc 11,8
Les créatures ne reçoivent le fruit de nos actes continuels que si elles les reconnaissent, les implorent et veulent les recevoir.
Le livre du Ciel Tome 28, 4 juillet 1930
Le soleil interrompt-il sa course en donnant toujours sa lumière ? Certainement pas. Telle est
l’âme qui vit dans ma Divine Volonté. Elle ressent toute la plénitude de la vertu vivifiante des bienfaits divins et de l’acte continuel du divin Fiat en elle, comme s’il était converti en sa nature. Or, mes actes et ceux de ma céleste Mère répètent leur acte continuel tout comme les choses créées. Parce qu’ils sont faits dans la Divine Volonté et animés par elles, nos actes possèdent la vertu répétitive. Et mieux que le soleil, nos actes dardent les créatures et font pleuvoir sur leur tête tous les biens de tous nos actes qui, quoiqu’anciens, sont toujours nouveaux et pour le bien de cette malheureuse humanité, car ils possèdent l’acte continuel. Mais malgré qu’ils soient répandus sans arrêt sur leur tête, nos actes ne sont pas pris par les créatures. Et les créatures ne reçoivent le fruit de nos actes continuels que si elles les reconnaissent, les implorent et veulent les recevoir. Sinon, elles ne reçoivent rien. C’est la même chose avec le soleil. Si la créature ne sort pas à l’extérieur pour jouir du bien de sa
lumière continuelle, la créature ne reçoit pas tout le bien de sa lumière, et elle ne le reçoit que si elle sort. Et si quelqu’un d’autre n’ouvre pas la porte, même si le soleil revêt la terre entière de son acte continuel de lumière, la créature restera dans les ténèbres. Par conséquent, ma fille, si tu veux recevoir tous les biens de ton Jésus et de la souveraine Dame
du Ciel, tu les trouveras tous en acte dans notre Fiat. Implore-les pour toi, reconnais-les, et tu seras sous la pluie de nos actes continuels.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”
Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.
Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.
Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père. Tome 3 – ch 203.10