Mercredi 8 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De Luc 11, 1-4
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : “Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” » 

 

« Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Lc 11,1
Ma fille prie, mais prie comme Moi.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 3 mai 1916
« Ma fille prie, mais prie comme Moi. C’est-à-dire, immerge-toi tout entière dans ma Volonté : en elle, tu trouveras Dieu et toutes les créatures. T’appropriant toutes les choses des créatures, tu les présentes à Dieu, puisque tout lui appartient. Ensuite, tu déposes à ses pieds toutes leurs bonnes actions pour rendre gloire à Dieu, et leurs mauvaises actions en réparant pour elles par la Sainteté, la puissance et l’Immensité de la Divine Volonté à qui rien n’échappe. C’est ainsi que faisait mon Humanité sur la terre. Aussi sainte qu’elle était, elle avait besoin de la Divine Volonté pour donner complète satisfaction au Père pour le rachat des générations humaines. En fait, c’était seulement dans la Divine Volonté que Je pouvais rejoindre toutes les générations passées, présentes et futures, ainsi que tous leurs actes, leurs pensées, leurs paroles, etc. Ne laissant rien m’échapper, Je prenais toutes les pensées des créatures dans mon esprit, Je me présentais devant la Majesté suprême et Je réparais pour toutes. Dans mes regards Je prenais les regards de toutes les créatures, dans ma voix leurs paroles, dans mes mouvements leurs mouvements, dans mes mains leurs travaux, dans mon Cœur leurs affections et leurs désirs, dans mes pieds leurs pas, Je les faisais miens. Et, par la Divine Volonté, mon Humanité satisfaisait au Père et sauvait les pauvres créatures. Le divin Père était satisfait. En fait, il ne pouvait me rejeter puisqu’Il était lui-même la Divine Volonté. Aurait-Il pu se rejeter lui-même ? Certainement pas. D’autant plus que, dans ces actes, Il trouvait une sainteté parfaite, une beauté inaccessible et ravissante, l’amour le plus haut, des actes immenses et éternels, et la puissance absolue. Ce fut là toute la Vie de mon Humanité sur la terre, du premier instant de ma conception à mon dernier soupir. Et cela s’est continué dans le Ciel et dans le très saint Sacrement. Cela dit, pourquoi ne pourrais-tu pas en faire autant ? Pour celui qui m’aime, tout est possible. Unie à moi, dans ma Volonté,
prends les pensées de toutes les créatures dans les tiennes et présente les à la divine Majesté; dans tes regards, tes paroles, tes mouvements, tes affections et tes désirs, prends ceux de tes frères dans le but de réparer et d’intercéder pour eux. Dans ma Volonté, tu te trouveras en
Moi et en tous. Tu vivras ma Vie et tu prieras avec Moi.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Je vous salue Marie

Jésus dit :
“Bienheureuses les lèvres et les contrées où l’on dit Ave Maria.
Ave : je te salue. Du plus petit au plus grand, de l’enfant au parent, de l’inférieur au supérieur, tous sont tenus, de par la loi de la courtoisie humaine, de prononcer souvent cette salutation respectueuse, pleine d’égards ou amoureuse, selon les circonstances. Mes frères et sœurs ne peuvent refuser cet acte d’amour révérenciel à la Maman parfaite que nous avons au Ciel.
Ave Maria. Je te salue, Marie. C’est une salutation qui purifie les lèvres et le cœur parce qu’on ne peut dire ces mots, de façon réfléchie et sincère, sans se sentir devenir meilleur ! C’est comme si on s’approchait d’une source de lumière angélique et d’une oasis de lys en fleur.
Je te salue, la parole de l’ange qu’il vous est permis de dire pour saluer Celle que saluent avec amour les Trois Personnes, l’invocation qui sauve, ayez-la toujours sur les lèvres. Mais pas comme un mouvement machinal qui exclut l’âme, mais bien comme un mouvement de l’esprit qui s’incline devant la royauté de Marie et s’élève vers son cœur de mère.
Si vous saviez dire avec un esprit véritable ces mots, même seulement ces petits mots, vous seriez meilleurs, plus purs, plus charitables. Parce que les yeux de votre esprit seraient alors fixés sur Marie, et sa sainteté entrerait dans votre cœur à travers cette contemplation. Si vous saviez les dire, vous ne seriez jamais affligés. Car elle est la source des grâces et de la miséricorde. Les portes de la miséricorde divine s’ouvrent, non seulement sous la poussée de la main de ma Mère, mais à son simple regard.
Je le dis une deuxième fois : bienheureuses les lèvres et les con­trées où l’on dit Ave Maria. Mais où on le dit comme il se doit. Car s’il est vrai qu’on ne se moque pas de Dieu, il est aussi vrai qu’on ne trompe pas Marie.
Souvenez-vous qu’elle est la Fille du Père, la Mère du Fils, l’E­pou­se de l’Esprit Saint, et que sa fusion avec la Trinité est parfaite. Par conséquent, elle possède la puissance, l’intelligence et la sagesse de son Seigneur. Et elle les possède dans leur plénitude absolue.
Inutile d’aller à Marie avec l’âme souillée par la corruption et la haine. Elle est une Mère pour vous et elle sait panser vos blessures, mais elle veut voir en vous au moins le désir d’en guérir.
A quoi sert de se tourner vers Marie, la Très Pure, si aussitôt que vous avez quitté son autel et fini de prononcer son nom, vous allez commettre le péché de la chair ou proférer des blasphèmes ? A quoi sert de se tourner vers Marie, la Compatissante, si tout de suite après, ou en même temps, vous avez la rancune au cœur et, sur les lèvres, des malédictions envers vos frères et sœurs ? Que peut faire pour vous cette Salvatrice si vous détruisez, de votre volonté perverse, votre salut ?
Tout est possible à la miséricorde de Dieu et à la puissance de Marie, mais pourquoi risquer la vie éternelle en attendant d’obtenir la bonne volonté de se repentir à l’heure de la mort ? Ne serait-il pas bon, puisque vous ne savez pas quand vous serez appelés à mes portes, d’être les vrais amis de Marie pendant toute la vie et avoir ainsi la garantie d’être sauvés ?
Car, je le répète, l’amitié avec Marie est une source de perfection parce qu’elle inspire et transmet à l’âme les vertus de l’Amie élue, que Dieu n’a pas dédaignées et qu’il vous a accordées comme couronnement de l’œuvre rédemptrice de son Fils. Moi, le Christ, je vous ai sauvés par la douleur et le sang ; Marie, elle, par la douleur et les pleurs, et elle voudrait vous sauver par son amour et son sourire.”
Les Cahiers de 1943, 4 septembre