La fête liturgique de Notre-Dame du Rosaire est célébrée le 7 octobre dans l’Église catholique, en souvenir de la victoire de la bataille de Lépante (7 octobre 1571) contre les Ottomans, attribuée à l’intercession de la Vierge Marie invoquée par la prière du rosaire.
De l’Evangile de Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Lc 1,38
» Qu’il me soit fait selon ta parole. »
Le livre du Ciel Tome 19, 15 juin 1926
» Ma fille, n’aie pas peur, Je suis là pour te surveiller et être le gardien de ton âme pour que le moindre petit péché ne puisse y entrer et, là où les autres et toi voyez des défauts et des méchancetés, Je n’en trouve pas, Je vois plutôt que ton néant ressent davantage le poids du Tout car plus Je t’élève intimement vers Moi, en te communiquant ce que le Tout veut faire de ton néant, d’autant plus que tu ressens ta nullité et, presque effrayée, écrasée par le Tout, tu voudrais éviter de manifester, et encore moins de coucher sur le papier, ce que le Tout veut faire de ce néant ; de toute façon, malgré ta répugnance, Je gagne toujours te faisant faire ce que Je veux, cela s’est produit aussi pour ma Mère Céleste alors qu’on Lui annonça : » Je te salue Marie, pleine de grâce, Tu enfanteras le Fils de Dieu. » En entendant cela Elle fut effrayée, trembla et dit : » Comment est-ce possible ? » Mais répondit : » Qu’il me soit fait selon ta parole. » Sentant tout le poids du Tout sur son néant, bien naturellement Elle prit peur. Voilà pourquoi, quand Je te fais part de ce que Je veux faire de toi et ton néant effrayé, Je vois se renouveler la peur de la Souveraine Reine et, compatissant, J’élève ton néant, le renforce pour qu’Il puisse soutenir le Tout. Ne te fais donc pas de souci, pense plutôt à faire opérer le Tout en toi. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
María Jesús de Ágreda (1602-1665)
« La Cité mystique de Dieu » – Livre 3, Chapitre 11
Le saint archange salua notre Reine et la sienne; et il lui dit : Ave, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus. La plus humble des créatures, entendant cette nouvelle salutation de l’ange, fut troublée, sans perdre la tranquillité de son âme.
563> Ce trouble eut deux principes en notre auguste Princesse : l’un fut sa très-profonde humilité par laquelle elle se croyait la dernière de toutes les créatures; et s’étant ouïe saluer et appeler bénie entre toutes les femmes, tandis qu’elle nourrissait de si bas sentiments d’elle-même, cela lui parut tout à fait étrange. Le second principe fut, que pendant qu’elle recevait la salutation et qu’elle la considérait dans son cœur, le Seigneur lui fit connaître qu’il la choisissait pour être sa Mère, et cela la troubla beaucoup plus, parce qu’elle était fort éloignée de cette pensée. Alors l’ange la voyant dans ce trouble, poursuivit son discours, et lui déclara l’ordre du Seigneur en ces termes : « Marie, ne craignez point, parce que vous avez trouvé grâce devant Dieu. Je vous déclare que vous concevrez dans votre sein et que vous enfanterez un fils que vous nommerez Jésus. Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut » ; et le reste que le saint archange acheva.