SAINTE FAUSTINE KOWALSKA (1905-1938) MESSAGÈRE DE LA DIVINE MISÉRICORDE
« Je suis l’amour et la miséricorde même ; il n’est pas de misère qui puisse se mesurer avec ma miséricorde »
De l’Évangile de Luc 17, 5-10
En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi. Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ »
‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ Lc 17,10
Il perdit le commandement sur les choses créées et devint le serviteur de tout.
Le livre du Ciel Tome 28, 26 février 1930
Ma fille, quel doux souvenir que la création de l’homme. Il était heureux, et nous aussi. Nous goûtions le fruit du bonheur de notre œuvre. Nous avions tant de plaisir à l’aimer et à être aimés par lui. Notre Divine Volonté le conservait jeune et beau. Et en l’apportant dans ses
bras de lumière, notre Volonté nous faisait contempler combien l’œuvre que nous avions créée, notre cher fils, était belle. Il était comme un fils dans notre maison, dans nos biens infinis. Et puisqu’il était notre fils, il était aussi le propriétaire. Il aurait été contre la nature de notre amour de ne pas faire de notre fils un propriétaire, lui que nous aimions tant et qui nous aimait. Dans un amour vrai, on ne dit pas « ceci est à moi et ceci est à toi », mais tout est mis en commun. Et l’avoir fait propriétaire ne nous causait aucun ennui. Au contraire, cela nous réjouissait. Il nous faisait sourire ; il nous amusait ; et il nous faisait les merveilleuses
surprises de nos propres biens. De plus, comment ne pouvait-il pas être propriétaire s’il possédait notre Divine Volonté qui règne suprême sur toute chose ? En ne faisant pas de lui un propriétaire, nous aurions dû mettre notre Volonté en esclavage, ce qui ne se pouvait. Il n’y a pas d’esclavage où règne notre Volonté, mais tout est propriété. Par conséquent, tant que l’homme vécut dans notre divin Fiat, il ne connut pas l’esclavage. Lorsque l’homme eut péché en se retirant de notre divin Vouloir, il perdit la propriété et se réduisit lui-même en esclavage. Quel changement ! De fils à serviteur ! Il perdit le commandement sur les choses créées et devint le serviteur de tout. En se retirant de notre divin Fiat, l’homme se sentit ébranlé jusqu’en ses fondements et sa personne même vacilla. Il connut ce qu’était la faiblesse et eut le sentiment d’être le serviteur de ses passions, ce qui lui fit éprouver un sentiment de honte. Il en arriva au point de perdre son empire. La force, la lumière, la grâce et la paix n’étaient plus en son pouvoir comme avant. Il devait les implorer de son Créateur avec des larmes et des prières.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
[Jésus dit à la mystique Maria Valtorta : ]
« Fais-moi connaître aussi largement que possible, moi qui suis la Miséricorde, et fais connaître les prières que j’ai dictées à sœur Marie-Faustine. Toute âme que tu m’amènes accroît ton degré de gloire. Si tu savais quels flots de grâces je déverse sur ceux qui me prient sous le titre du Dieu de miséricorde ! Fais-moi connaître, et, chaque année, du vendredi saint — journée toujours fatidique pour toi — au dimanche in Albis, prie la neuvaine à la divine Miséricorde pour ramener à moi tous ceux dont il y est fait mémoire. »
« Fais la neuvaine à la divine Miséricorde, sans attendre la date spécifique, pour les communistes, en particulier pour ceux qui te sont proches, pour les hérétiques, les schismatiques, les frères séparés ; et aussi pour les prêtres de tout ordre, afin qu’ils redeviennent ce qu’étaient mes premiers prêtres : héroïques, ardents, du vrai sel qui donne du goût aux âmes, une vraie lumière qui apporte la lumière aux âmes. »
Les Carnets, les 26 et 28 mai 1953