SAINT FRANÇOIS D’ASSISE (1182-1226)
Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n’emportez rien de ce que vous avez reçu, uniquement ce que vous avez donné.
De l’Évangile de Luc 10, 17-24
En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Lc 10, 17
Celui qui a rempli sa mission sur la terre peut dire : « Ma mission est terminée. »
Le livre du Ciel Tome 21, 19 mars 1927
Ma fille, si quelqu’un a reçu une mission et qu’il a eu à peine le temps de commencer à la remplir ou qu’il ne l’a pas complètement achevée et qu’à ce moment je l’appelle au ciel, c’est de là-haut qu’il complétera sa mission. C’est qu’il aura en lui dans les profondeurs de son âme le dépôt du bien de la connaissance qu’il aura acquise dans sa vie, et il le comprendra plus clairement au ciel. Et comprenant le grand bien de la connaissance du Fiat suprême, il priera et fera prier le ciel tout entier pour que mon Fiat soit connu sur la terre, et suppliera qu’une lumière plus claire soit accordée à ceux qui travailleront à le faire connaître. De plus, chaque connaissance de ma Volonté sera une gloire de plus pour l’âme, un bonheur plus grand, et à mesure que ma Volonté deviendra connue sur la terre, la gloire et le bonheur de l’âme seront redoublés, car ce sera l’accomplissement de sa mission qu’elle désirait remplir. Il est juste qu’à mesure que sa mission s’accomplit sur la terre, elle reçoive le fruit de cette mission. C’est pourquoi je lui ai dit de se hâter (le père Di Francia). Je l’ai rendu attentif à ne pas perdre de temps, car je voulais non seulement qu’il commence, mais qu’il accomplisse une grande partie de la publication des connaissances du Fiat éternel afin qu’il n’ait pas à tout faire du haut du ciel. Par contre, celui qui a rempli sa mission sur la terre peut dire : « Ma mission est terminée. » Quiconque n’a pas terminé sa mission sur terre doit le faire
au ciel. Quant à toi, ta mission est très longue et tu ne peux pas la compléter sur la terre. Tant que toutes les connaissances sur le Royaume de la Divine Volonté ne seront pas connues sur la terre, ta mission ne sera pas terminée. Au ciel, tu auras beaucoup à faire.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Saint François d’Assise apparait à Maria Valtorta
[François d’Assise (1182-1226) était un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l’ordre des Frères mineurs. François d’Assise est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux. Ses restes sont conservés dans la Basilique Saint-François à Assise]
Maria Valtorta écrit :
« Je vois mon saint François d’Assise, que je reconnais immédiatement.
Je le vois à deux reprises. La première fois, c’est le matin. Il est debout, dans son habit, qui n’est pas brun mais d’un gris tirant sur le marron comme une plume de tourterelle sauvage. Il est pieds nus, tête nue et déjà stigmatisé. Je vois nettement les plaies sur les paumes de ses mains décharnées. Il se tient les bras repliés au niveau des coudes et bien serrés contre le buste, les mains à la hauteur des épaules, comme un prêtre qui dit : « Le Seigneur soit avec vous. » Par conséquent, je vois bien les plaies de ses paumes. Il me regarde avec une douceur pleine de compassion, sans mot dire.
La seconde fois, le soir, il revient et je le vois encore mieux. Son visage est décharné au point d’en paraître triangulaire. Ses cheveux, rasés en cercle, tracent une ligne légèrement ondulée, grisonnante sur [leur couleur] châtain clair, sur son front haut et très pâle. Ses yeux sont marron clair, tristes et bons, profondément enfoncés dans les orbites ; il a le nez long et fin, les joues bien pâles et maigres, allongées par une barbiche clairsemée et taillée en pointe. Il sourit, mais sans joie. C’est un sourire qui veut seulement encourager. Il parle, lentement, d’une voix bien posée mais un peu lasse.
Avec un geste de sa main repliée, il me demande : « Est-ce que mes oliviers te plaisent ? »
Je réponds : « Non.
– Et pourtant… Moi, je les aime beaucoup parce qu’ils me rappellent notre Seigneur Jésus lors de la prière [de son Agonie].
– Toi, Père, tu voyais Jésus au milieu d’eux. Moi, je ne vois plus rien et ils m’attristent seulement.
– Ma fille, efforce-toi d’y trouver paix et joie. A un moment où je souffrais “énormément” car j’étais, moi aussi, déçu par les hommes et, en quelque sorte, par l’approbation de mon œuvre par Dieu, j’ai dit : “ Bienheureux ceux qui font la volonté de Dieu et font face à toute épreuve grâce à lui. ” Essaie d’atteindre cette douloureuse béatitude. C’est la stigmatisation de l’esprit, et elle fait plus mal que celle – tu la vois? – qui me perce la chair. Je le sais. Essaie tout de même. Pleure et essaie. Moi aussi, j’ai souffert “atrocement”, et pour “bien” des raisons. Comme toi, j’ai fait l’expérience de l’affection, et j’ai été plein de nostalgie. Moi aussi, j’ai senti revenir à moi la prière que j’avais offerte, à certains moments. J’ai passé des heures pendant lesquelles je ne savais que gémir. Je sais ce qu’est ta souffrance. Je te le dis néanmoins : efforce-toi de trouver en toute cette douleur paix et joie. Les Cahiers de 1944, 1 mai