Jeudi 2 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

LES SAINTS ANGES GARDIENS

De l’Évangile de Matthieu 18, 1-5.10
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. 

 

Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mt 18, 3
Celle qui s’abandonne à moi devient comme un enfant élevé par sa mère…

 

Le livre du Ciel Tome 36, 12 octobre 1938
Celle qui s’abandonne à moi devient comme un enfant élevé par sa mère et qui l’emmaillote pour le renforcer dans ses membres, le nourrit de son lait, le porte dans ses bras, l’embrasse, le caresse, et s’il pleure, elle mêle ses larmes à celles de son enfant. La maman est la vie de son enfant. Oh ! si le petit enfant n’avait pas sa maman, comme il lui serait difficile de grandir sans personne pour le nourrir de son lait, sans langes, sans avoir quelqu’un pour le réchauffer. Il deviendrait malade, faible, et ne survivrait que par miracle ! Telle est  l’âme qui vit abandonnée dans mes bras. Elle a son Jésus qui est pour elle plus qu’une mère. Je la nourris du lait de ma grâce. Je l’emmaillote avec la lumière de ma Volonté, ce qui lui donne des forces et la confirme dans le bien. Je la tiens serrée contre moi pour qu’elle ne sente que mon amour et les ardents battements de mon Cœur. Je la berce dans mes bras. Si elle pleure, je pleure avec elle. Tout cela pour qu’elle sente ma vie plus que la sienne ; elle grandit avec moi et je fais avec elle ce que je veux. Mais celle qui ne vit pas abandonnée en moi vit pour elle-même, isolée, sans lait, sans personne pour veiller sur son existence. Celle qui vit abandonnée en moi trouve un refuge dans ses souffrances, l’endroit où se cacher pour que personne ne la touche. Et si on devait vouloir la toucher, je saurai comment la défendre, car ceux qui touchent celle qui m’aime font plus que me toucher moi-même. Je la cache en moi et je jette dans la confusion ceux qui veulent frapper celle qui m’aime.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous vous demandez : “ Lequel d’entre nous est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? ”
       Moi, je supprime la limite du “ d’entre nous ” pour élargir la question à la dimension du monde entier, présent et futur, et je réponds : “ Le plus grand dans le Royaume des Cieux est le plus petit des hommes ”, c’est-à-dire celui que les hommes considèrent comme “ le plus petit ”. Celui qui est innocent, simple, humble, confiant, ignorant, donc l’enfant, ou celui qui sait retrouver une âme d’enfant. Ce n’est pas le savoir, ni la puissance, ni la richesse, ni l’activité, même si elle est bonne, qui vous rendront “ le plus grand ” dans le Royaume bienheureux. Mais d’être comme des tout-petits par l’amour, l’humilité, la simplicité, la foi.
       Observez comme les enfants m’aiment, et imitez-les. Comme ils croient en moi, et imitez-les. Comme ils se souviennent de ce que je dis, et imitez-les. Comme ils font ce que j’enseigne, et imitez-les. Comme ils ne s’enorgueillissent pas de ce qu’ils font, et imitez-les. Comme ils n’ont pas de jalousie pour moi ni pour leurs compagnons, et imitez-les. En vérité, je vous dis que, si vous ne changez pas votre manière de penser, d’agir et d’aimer, et si vous ne changez pas sur le modèle des tout petits, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Eux, ils savent ce que vous savez, ce qu’il y a d’essentiel dans ma doctrine. Mais avec quelle différence ils pratiquent ce que j’enseigne ! Vous, vous dites pour toute bonne action que vous accomplissez : “ J’ai fait cela ” ; l’enfant me dit : “ Jésus, je me suis souvenu de toi aujourd’hui, et pour toi j’ai obéi, j’ai aimé, j’ai retenu mon envie de me battre… et je suis content parce que toi, je le sais, tu sais quand je suis bon et tu en es content. ” Considérez encore les enfants quand ils agissent mal, avec quelle humilité ils me l’avouent : “ Aujourd’hui j’ai été méchant. Et cela me déplaît parce que je t’ai fait de la peine. ” Ils ne se cherchent pas d’excuses. Ils savent que je sais, ils croient, ils souffrent de ma douleur.
       Ah ! Que ces petits sont chers à mon cœur, eux en qui il n’y a pas d’orgueil, pas de duplicité, pas de luxure ! Je vous le dis : devenez semblables à des enfants, si vous voulez entrer dans mon Royaume. Aimez-les comme l’exemple angélique que vous pouvez encore avoir. Vous devriez être comme des anges. En guise d’excuse, vous pourriez dire : “ Nous ne voyons pas les anges. ” Mais Dieu vous donne les enfants comme modèles et eux, vous les avez parmi vous. Et si vous voyez un enfant abandonné matériellement, ou moralement, et qui peut périr, accueillez-le en mon nom, parce que ces petits sont très aimés de Dieu. Or quiconque accueille un enfant en mon nom, m’accueille moi-même, parce que je suis dans leur âme, qui est innocente. Et celui qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé, le Seigneur très-haut.
       Et gardez-vous de scandaliser l’un de ces petits dont l’œil voit Dieu. On ne doit jamais scandaliser personne. Mais malheur, trois fois malheur, à celui qui déflore la candeur ignorante des enfants ! Laissez-les être des anges, le plus que vous pouvez. Le monde et la chair sont trop répugnants pour l’âme qui vient des Cieux ! Et l’enfant, par son innocence, est encore tout âme. Respectez l’âme de l’enfant et son corps lui-même, comme vous respectez un lieu sacré. L’enfant lui aussi est sacré, car il a Dieu en lui. En tout corps se trouve le temple de l’Esprit, mais le temple de l’enfant est le plus sacré et le plus profond, il est au-delà du double Voile. Ne remuez même pas les voiles de la sublime ignorance de la sensualité par le vent de vos passions.
       Je voudrais un enfant dans toute famille, au milieu de toute réunion de personnes, pour qu’il serve de frein aux passions des hommes. L’enfant sanctifie, repose et rafraîchit par le seul rayonnement de ses yeux sans malice. Mais malheur à ceux qui lui enlèvent sa sainteté par leur scandaleuse manière d’agir ! Malheur à ceux qui, par leur conduite licencieuse, transmettent leur malice aux enfants ! Malheur à ceux qui, par leurs propos et leur ironie, blessent la foi que les enfants ont en moi ! Il vaudrait mieux qu’on leur attache au cou une meule de moulin, et qu’on les jette à la mer pour qu’ils s’y noient avec leurs perversités. Malheur au monde pour les scandales qu’il cause aux innocents ! Car, s’il est inévitable qu’il arrive des scandales, malheur à l’homme qui les provoque par sa faute ! Tome 5 – ch 352.12