Mercredi 1er octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897) DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu’à l’amour qui fait faire ces actes. 

De l’Evangile de Luc 9, 57-62
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » 

 

Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. Lc 9, 60
Tu as suffisamment de quoi demander le Royaume de notre Fiat suprême.

 

Le livre du Ciel Tome 33, 25 mars 1934
Tandis que je pars à la recherche des actes de la Divine Volonté, ce sont eux qui me cherchent et s’unissent à moi ; il semble qu’ils me murmurent à l’oreille : nous sommes en ton pouvoir et avec le pouvoir de ces actes, tu as suffisamment de quoi demander le Royaume de notre
Fiat suprême. Il faut des actes divins pour obtenir un divin Vouloir et pour la créature qui vient dans notre Volonté, nos actes l’entourent et portent les siens en triomphe pour demander le règne de notre Volonté sur la terre. Mon esprit se réjouissait dans la lumière
enchanteresse de mes petits actes entourés par les mers des actes divins, dans mon petit amour entouré par la mer de l’Amour divin qui d’une voix mystérieuse et incessante ne faisait que demander le Fiat voluntas tua sur la terre comme au ciel, lorsque mon souverain Jésus me surprit et, tout amour, il me dit : Ma bienheureuse fille, comme il est doux et consolant d’entendre ma Volonté, avec tous ses actes, dans le petit acte d’amour et d’adoration de la créature, demander le règne du Fiat sur la terre. Mon Fiat se sert du petit amour de la créature comme porte-parole pour faire résonner ma Volonté dans tous ses actes et lui faire demander son Royaume. Il ne veut pas le faire seul et veut pour cela qu’elle serve d’intermédiaire. Mais veux-tu savoir à quoi sert cette prière qui contient une puissance et des armes divines pour nous faire la guerre de manière incessante ? Elle sert à appeler Dieu sur la terre, à donner la vie à toutes les créatures, à faire que ma Divine Volonté et toutes ses œuvres viennent régner sur la terre ; elle sert à préparer le poste de la créature en Dieu.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Dictée de Sainte Thérèse de Lisieux
Depuis quarante-huit heures j’ai auprès de moi la présence de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, tout à la fois humaine et glorieuse parce que rayonnante, posée sur de petits nuages lumineux, mais telle qu’elle m’est apparue dans le couvent de Lisieux. Elle ne tient pas le crucifix. Mais elle porte son manteau blanc sur son habit marron. Je ne vois pas sa main gauche, cachée par le manteau. En revanche, je vois la main droite, très belle, qui sort jusqu’à l’avant-bras de son manteau légèrement repoussé en arrière; elle tient une rose entre les doigts. C’est une rose magnifique d’un jaune doré ravissant, l’une des ces roses un peu effeuillées que l’on dit hybrides, me semble-t-il, avec des pétales froncés, sans épine sur la tige d’un vert-rouge foncé, avec des feuilles vert sombre, luisantes, pâteuses, comme en cire. Je ne connais pas leur nom botanique. Elle la tient légèrement entre le pouce et l’index, la corolle tournée vers la terre, le bras tendu vers le bas, comme si elle était sur le point de la laisser tomber. Je lui dis : « Laisse-la tomber ! Une rose pour moi!…» elle sourit sans rien dire ; c’est un sourire joyeux, fin, encourageant. Puis elle me fait signe qu’elle veut parler. […]
La petite Thérèse s’adresse finalement à moi :
« Il s’agit là des appesantissements de l’amour. Ils se pro­duisent très facilement. C’est un obstacle. Il faut en rechercher l’origine dans les ruses du démon, qui s’appuie sur des scrupules faciles, sur les peurs, et même sur le désir désordonné d’être bon, pour empêcher en réalité les âmes de l’être, de le devenir grâce aux moyens de Dieu, tant ordinaires qu’extraordinaires.
Un tel désir désordonné, ce peut être celui de vouloir agir avec empressement, par des moyens choisis par nous, et dans la peur de ne pas savoir comment faire. Mais qu’on laisse cela aux pauvres hommes du monde qui ne connaissent pas l’infinie bonté, la patience et la bienveillance de Dieu et du temps que Dieu accorde à ceux qui lui font confiance pour tout bien accomplir. Pourquoi craindre puisque nous avons affaire à un Père ? Pourquoi dire : “Vite, vite, sinon je n’y arriverai pas”, si nous savons que le temps, étant au service de Dieu, ne peut se refuser à être comme il le veut pour chaque vie ? Pourquoi vouloir déclarer : “Je veux me sanctifier par tel moyen, par telle pratique, parce que je n’y arrive pas ici ou là”, quand nous avons un Maître qui sait comment et en quoi nous devons nous sanctifier et y pourvoit par des moyens que la personne ne saurait imaginer ? Non. Ce n’est pas ainsi qu’il faut agir. Les Cahiers de 1945 à 1950, 2 février 1946