Lundi 29 septembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT MICHEL, SAINT GABRIEL ET SAINT RAPHAËL ARCHANGES

Les archanges, nous dit Saint Grégoire, sont plus que des anges, « ils annoncent les plus grands mystères ». En effet, chacun de ces trois archanges a eu une mission tout à fait extraordinaire.

 

Michel : « qui est comme Dieu  ? »

Michel apparaît dans le livre de Daniel (10, 13-21) et plus encore dans l’Apocalypse de Jean comme vainquant des démons. L’Église en a fait son protecteur et son culte est très ancien.

Gabriel : « Dieu s’est montré fort »

C’est l’archange Gabriel qui intervient pour annoncer la venue du Messie et le salut des hommes. Il apparaît au prophète Daniel (Dn, 8, 16), à Zacharie et à la Vierge Marie (Lc 1, 11-38). « Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph de la maison de David… »

 Raphaël : « Dieu guérit »

C’est dans le Livre de Tobie que l’on rencontre l’ange Raphaël. Il n’a pas l’aspect de l’ange qui visitera Marie. C’est un homme comme un autre, qui prend Tobie sous sa protection, le guérit de sa cécité, lui procurera de l’argent et délivrera Sarra de ses démons. Raphaël est un ange bienveillant qui, partout où il passe, porte un regard plein de bonté sur la souffrance des hommes. 

 

De l’Évangile de Jean 1, 47-51
En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »

 

Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. Jn 1,51
Alors, j’ai vu le Ciel ouvert d’où est sorti un soleil qui m’a touchée de ses rayons.

 

Le livre du Ciel Tome 17, 17 septembre 1924
Je pensais à la sainte Divine Volonté en m’efforçant de me fusionner en Elle, afin de pouvoir embrasser toutes les créatures et de présenter à mon Dieu tous leurs actes comme un seul acte. Alors, j’ai vu le Ciel ouvert d’où est sorti un soleil qui m’a touchée de ses rayons. Ces rayons pénétrèrent dans le plus profond de mon âme et la touchèrent aussi. Par suite, mon âme s’est transformée en un soleil dont les rayons allèrent toucher le soleil d’où provenait ma blessure. Comme je continuais à accomplir mes actes pour tous dans la Divine Volonté, ces actes furent couverts des rayons de ce soleil et convertis en actes divins qui, se diffusant sur tous et en tous, formèrent une toile de Lumière qui ramena l’ordre entre le Créateur et les créatures. J’étais enchantée de cela et, sortant du premier soleil, mon aimable Jésus me dit : Ma fille, vois comme est beau le soleil de ma Volonté ! Quelle Puissance, quelle Merveille ! Dès qu’une âme veut se fusionner en ma Volonté pour embrasser toutes les créatures, ma Volonté se transforme en un soleil qui touche cette âme et la transforme en un autre soleil. Puis, en accomplissant ses actes dans ce soleil, l’âme forme des rayons qui viennent toucher le soleil de la suprême Volonté. Couvrant toutes les créatures de ses rayons, l’âme aime et glorifie le Créateur et fait réparation au nom de toutes les créatures. Et elle ne fait pas cela avec l’Amour et la Gloire humaine, mais avec l’Amour et la Gloire de la Divine Volonté, étant donné que le Soleil de ma Volonté a opéré en elle. Vois-tu ce que signifie agir dans ma Volonté ? Transformant la volonté humaine en un soleil, ma Volonté agit en ce soleil comme en son propre centre. Ensuite, mon doux Jésus prit tous les Livres que j’ai écrits sur la Divine Volonté, les réunit et les pressa sur son Cœur. Puis, avec une tendresse inexprimable, Il dit : « Je bénis ces écrits de tout mon cœur. Je bénis chaque mot, Je bénis les effets et les valeurs qu’ils contiennent. Ces écrits font partie de Moi. Il appela ensuite les Anges qui, s’inclinant profondément, se mirent à prier. Et comme deux prêtres qui devaient prendre connaissance de ces écrits se trouvaient là, Jésus dit aux Anges de toucher leur front pour que le Saint Esprit leur soit communiqué et pour qu’il infuse sa Lumière en eux, afin qu’ils puissent bien comprendre les Vérités et les Bienfaits que renferment ces Écrits.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les Archanges étaient au pied de la croix
Jésus dit :
“L’archange Michel, que vous invoquez dans le confiteor, mais comme d’habitude, l’âme absente, trop absente, était présent à ma mort en croix. Les sept grands archanges, qui se tiennent en permanence devant le trône de Dieu, étaient tous présents à mon Sacrifice.
Et ne dis pas que cela contredit mes paroles : ‘Le Ciel était fermé’. Le Père, je le répète, était absent, distant, au moment où la Grande Victime consommait son immolation pour le salut du monde.
Si le Père avait été avec moi, le sacrifice n’aurait pas été total. Cela n’aurait été que le sacrifice de la chair condamnée à mourir. Mais je devais accomplir l’holocauste total. Aucune des trois faces de l’homme, la charnelle, la morale, la spirituelle, ne devait être exclue du sacrifice, car je m’immolais pour toutes les fautes, et non seulement pour les fautes des sens. On peut donc comprendre que mes dimensions morale et spirituelle devaient être broyées, anéanties par la meule de l’horrible sacrifice. Et on peut aussi comprendre que mon Esprit n’aurait pas souffert s’il avait été fondu à celui du Père.
Mais j’étais seul. Elevé, non matériellement mais surnaturellement, à une telle distance de la terre qu’aucun réconfort ne pouvait plus en venir. Coupé de tout réconfort humain. Elevé sur mon échafaud, j’y avais apporté le poids incommensurable des fautes de toute l’humanité des millénaires passés et des millénaires à venir, et ce poids m’écrasait plus que la croix, que mon corps déjà à l’agonie avait si péniblement traînée sur les rues pierreuses, raides, étouffantes de Jérusalem, au milieu des blagues et des coups d’une foule enragée.
J’étais sur la croix avec la souffrance totale de ma chair suppliciée et la souffrance suprême de mon esprit, accablé par un tas de fautes qu’aucun secours divin ne rendait supportables. J’étais naufragé au milieu d’un océan déchaîné et je devais mourir ainsi. Mon cœur s’est brisé sous l’angoisse de ce poids et de cet abandon.
Mais ma Mère était à mes côtés. Elle y était. Nous étions nous deux, les Martyrs, enveloppés dans le tourment et l’abandon. Et de nous voir l’un l’autre ajoutait une autre torture à la torture. Car chacun de mes frémissements lacérait les fibres de ma Mère, et chacun de ses gémissements était un autre fléau sur mes chairs flagellées et un autre clou rivé, non dans mes paumes, mais dans mon cœur. Unis et divisés à la fois pour souffrir davantage, et au-dessus de nous, les Cieux fermés sur le courroux du Père, et si loin…
Mais les archanges étaient présents à l’immolation du Fils de Dieu pour le salut de l’humanité et la torture de la Vierge Mère. Et s’il est dit dans l’Apocalypse qu’aux derniers temps, un ange fera l’offrande du plus saint encens au trône de Dieu, avant de répandre le feu premier de la colère divine sur la terre, comment pouvez-vous penser que, parmi les prières des saints, encens impérissable et digne du Très-Haut, il n’y ait pas, au premier rang, plus suppliantes que n’importe quelle parole, les larmes de ma Sainte bénie, de ma très douce Martyre, de ma Mère, recueillies par l’ange qui lui fit l’annonce et reçut son consentement, le témoin angélique des noces surnaturelles par lesquelles la Nature divine contracta un lien avec la nature humaine, attira à sa hauteur une chair et abaissa son Esprit à devenir chair pour la paix entre l’être humain et Dieu ?
Gabriel et ses célestes compagnons, penchés sur la douleur de Jésus et de Marie, dans l’impossibilité de la soulager, car c’était l’heure de la Justice, mais non absents de cette douleur, ont recueilli dans leur intellect de lumière tous les détails de cette heure, tous, pour les étaler, quand le temps ne sera plus, à la vue des ressuscités, source de joie pour les bienheureux et condamnation des réprouvés, avant-goût pour les uns et les autres de ce que je donnerai, moi, Juge suprême et roi très haut.”
Les Cahiers de 1943, 11 août