Dimanche 14 septembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

LA CROIX GLORIEUSE

 Le bois de la Croix rappelle le supplice du Seigneur et apparaît comme un symbole par excellence du Salut en marche. La Croix est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, mais en même temps signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire.

 

De l’Évangile de Jean 3, 13-17
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. 

 

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Jn 3, 16
Ma fille, j’ai embrassé la Croix comme si elle était mon plus cher trésor.

 

Le livre du Ciel Tome 7, 27 juillet 1906
Ce matin, pendant que je voyais mon adorable Jésus cloué à la Croix, je me questionnais intérieurement : « Quelles pouvaient être les pensées de Jésus quand il reçut la Croix ? »
Jésus me dit : « Ma fille, j’ai embrassé la Croix comme si elle était mon plus cher trésor. Par la Croix, j’ai donné une dot aux âmes ; je les ai épousées. Ensuite, en regardant la Croix, en observant sa longueur et sa largeur, j’ai pris plaisir en elle parce que j’y ai vu suffisamment de dots pour toutes mes épouses. De plus, aucune d’elles ne pouvait craindre de me marier parce que j’avais la Croix dans mes mains, c’est-à-dire le prix de leur dot. « Je marie l’âme à une seule condition : qu’elle accepte les petits cadeaux que je lui donne, c’est-à-dire les croix. C’est là le signe qu’elle m’accepte comme époux. Alors le mariage se fait et la dot est remise à l’âme. Si, au contraire, l’âme n’accepte pas mes petits cadeaux, c’est-à-dire si elle ne se résigne pas à ma Volonté, tout est annulé. Même si je veux lui faire une dot, je ne le peux pas. Pour le mariage, il est nécessaire que les deux parties, l’âme et moi, nous soyons d’accord. Si
l’âme n’accepte pas mes cadeaux, cela signifie qu’elle n’accepte pas mes fiançailles. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.
      – Comment cela peut-il se faire ?
       – Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.
       Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.  Tome 2 – ch 116.9