Samedi 13 septembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JEAN CHRYSOSTOME VERS (349-407) PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE-DOCTEUR DE L’ÉGLISE

De l’Évangile de Luc 6, 43-49
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »

 

Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Lc 6, 43
Hélas, ils sont nombreux ceux qui, non seulement n’ont pas la stature voulue, mais qui sont pourris et purulents…

 

Le livre du Ciel Tome 13, 11 janvier 1922
« Ma fille, l’Église est mon Corps Mystique et j’ai la gloire d’en être la Tête. Pour pouvoir y entrer, les membres doivent croître à un niveau approprié. Autrement, ils déformeraient mon Corps. Hélas, ils sont nombreux ceux qui, non seulement n’ont pas la stature voulue, mais
qui sont pourris et purulents, à tel point qu’ils me dégoûtent et dégoûtent les membres en santé. Les âmes qui vivront dans ma Volonté seront, pour le corps de mon Église, comme la peau. Le corps possède une peau intime et une peau externe. Dans la peau, le sang circule et donne vie au corps entier. Grâce à cette circulation, les membres du corps arrivent à leur dimension normale S’il n’y avait pas la peau, ni la circulation sanguine, le corps humain serait horrible à voir Ses membres ne croîtraient pas jusqu’à leur stature normale. Tu vois donc que les âmes qui vivent dans ma Volonté sont nécessaires pour Moi. Elles sont à être comme la peau du corps de mon Église et à pourvoir à la circulation de la vie pour tous les membres. Elles assureront la croissance voulue aux membres qui n’auront pas progressé et guériront ceux qui seront blessés. Elles vivront continuellement dans ma Volonté,. Ainsi elles vont restaurer la fraîcheur, la beauté et la splendeur de tout le Corps Mystique. Elles le
rendront semblable à ma Tête qui se tiendra avec grande majesté au-dessus de tous les membres. La fin du monde ne peut venir avant que Je dispose de ces âmes qui vivent comme perdues dans ma Volonté. Je m’occupe d’elles plus que de toute autre. Sans elles, que serait le Corps Mystique dans la Jérusalem céleste ? Je me soucie de cela plus que de tout autre chose. Toi de même, si tu m’aimes, tu dois te sentir concernée. Dès maintenant, tous tes actes réalisés dans ma Volonté feront circuler la vie dans tout le Corps Mystique de l’Église. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

  Mais chacun produit les fruits de son arbre. Vous donnez les vôtres et ce ne sont pas de bons fruits. Si vous donnez un arbre bon pour qu’il soit planté dans le verger, il produira de bons fruits, mais si vous donnez un arbre mauvais, le fruit qu’on cueillera sur lui sera mauvais, et tout le monde dira : “ Cet arbre n’est pas bon. ” Car c’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre. Et vous, qui êtes mauvais, comment croyez-vous pouvoir bien parler ? Car la bouche parle de ce qui remplit le cœur. C’est de la surabondance de ce que nous avons en nous que proviennent nos actes et nos paroles. L’homme bon tire de son bon trésor des choses bonnes ; l’homme mauvais tire de son mauvais trésor des choses mau­vaises. Il parle et il agit d’après ce qu’il est intérieurement.
       Et en vérité, je vous dis que la paresse est une faute. Mais mieux vaut ne rien faire que d’agir mal. J’ajoute qu’il vaut mieux se taire que de tenir des propos oiseux et méchants. Même si le silence est oisiveté, pratiquez-le plutôt que de pécher par la langue. Je vous assure qu’on demandera aux hommes de se justifier au jour du Jugement de toute parole superflue. Je vous assure, de même, que les hommes seront justifiés par les paroles qu’ils auront dites et que c’est par leurs paroles mêmes qu’ils seront condamnés. Faites donc attention, vous qui en dites tant qui sont plus qu’oiseuses, car non seulement elles sont perfides, mais elles font du mal, qui plus est dans le but d’éloigner les cœurs de la Vérité qui vous parle. » Tome 4 – ch 269.8