Mercredi 10 septembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 6, 20-26
En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. » 

 

Mais quel malheur pour vous…Lc 6, 24,26
Ma fille, les ennemis les plus puissants de l’homme sont : l’amour des plaisirs, l’amour des richesses et l’amour des honneurs.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 12 octobre 1900
Mon adorable Jésus continue de venir. Ce matin, Il portait une couronne d’épines touffue. Je la lui enlevai tout doucement et la mis sur ma tête. Je lui dis : « Seigneur, aide-moi à l’enfoncer.» Il répondit: « Cette fois-ci, je veux que tu l’enfonces toi-même. Je veux voir ce que tu sais faire et comment tu veux souffrir par amour pour Moi. » Alors, je l’ai très bien enfoncée sur ma tête, d’autant plus qu’il s’agissait de démontrer à Jésus jusqu’où allait mon désir de souffrir pour lui. Tout attendri, Jésus me serra sur son Cœur et Il me dit : « Ça suffit, ça suffit ! Mon Cœur ne peut pas supporter de te voir souffrir davantage ! » Puis, m’ayant laissée très souffrante, mon bienaimé Jésus ne fit plus que des allers-retours. Ensuite, il prit l’aspect du Crucifié et me fit participer à ses souffrances. Il me dit : « Ma fille, les ennemis les plus puissants de l’homme sont : l’amour des plaisirs, l’amour des richesses et l’amour des honneurs. Ces ennemis rendent l’homme malheureux, parce qu’ils s’introduisent jusque dans son cœur. Ils le rongent continuellement, le rendent amer, et l’abattent au point de lui faire perdre tout son bonheur. Et Moi, sur le Calvaire, j’ai vaincu ces trois ennemis. J’ai aussi obtenu pour l’homme la grâce de les vaincre et Je lui ai restitué le bonheur perdu. Cependant, toujours ingrat, l’homme rejette ma grâce. Avec acharnement, il aime ces ennemis qui soumettent son cœur à un continuel tourment. » Cela dit, Jésus disparut. Je compris ces paroles avec une telle clarté que j’éprouvai beaucoup d’horreur et de haine contre ces trois ennemis de l’homme. Que le Seigneur soit toujours béni et que tout soit pour sa gloire !


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

“ Bienheureux serai-je si je suis pauvre en esprit. ”
       Ah ! Fièvre satanique des richesses, à quels délires tu conduis les hommes ! Les riches comme les pauvres : le riche qui vit pour son or, idole infâme de son âme en ruines ; le pauvre qui vit dans la haine du riche qui possède l’or : même s’il ne se rend pas matériellement homicide, il profère ses anathèmes contre les riches, leur souhaitant toutes sortes de maux. Il ne suffit pas de ne pas commettre le mal, il faut encore ne pas désirer le faire. Celui qui maudit en souhaitant malheurs et mort n’est pas bien différent de celui qui tue matériellement, car il porte en lui le désir de voir périr celui qu’il hait. En vérité, je vous dis que le désir n’est qu’un acte que l’on retient, comme le fruit d’une conception, déjà formé mais pas encore expulsé. Le désir mauvais empoisonne et corrompt, car il dure plus longtemps que l’acte violent et s’enracine donc plus profondément.
       Même si l’homme pauvre en esprit est matériellement riche, il ne pèche pas à cause de son or, mais grâce à lui, il réalise sa sanctification parce qu’il le transforme en amour. Il est aimé et béni : il ressemble à ces sources qui sauvent les voyageurs dans les déserts et qui s’offrent sans avarice, heureuses de pouvoir se donner pour soulager ceux qui désespèrent. S’il est réellement pauvre, il est heureux dans sa pauvreté et trouve son pain agréable. Il est joyeux car il échappe à la fièvre de l’or, son sommeil ignore les cauchemars et il se lève frais et dispos pour se mettre tranquillement à son travail, qui lui est léger parce qu’il le fait sans avidité ni envie.
       Ce qui enrichit l’homme, c’est matériellement son or, moralement ses affections. Sous le terme “ or ”, on comprend non seulement les ressources pécuniaires, mais aussi les maisons, les terres, les bijoux, les meubles, les troupeaux, en somme tout ce qui rend la vie matériellement aisée. Les richesses morales consistent dans les liens de parenté ou de mariage, les amitiés, les richesses intellectuelles, les charges publiques. Comme vous le voyez, pour la première catégorie le pauvre peut dire : “ Oh, pour moi, il me suffit de ne pas envier celui qui possède et je me contente de la situation de pauvreté qui m’est imposée ” ; pour la seconde, le pauvre doit encore se surveiller, car le plus misérable des hommes peut devenir coupable si son esprit n’est pas détaché. Celui qui s’attache immodérément à quoi que ce soit pèche. Tome 3 – ch 170.6