23ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année C. 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

    Sg 9, 13-18 ; Ps 89 ; Philémon 9b-10.12-17 ; 

Évangile de Luc 14, 25-33

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. » 

 

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

« Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »
Après la rencontre personnelle avec le Christ, vient la décision de le suivre et de vivre sa Parole.
 En choisissant de devenir « son disciple », toute la vie est désormais exposée à la lumière de l’Évangile.
Centrer sa vie sur Jésus-Christ, ce n’est pas mépriser ce qui nous entoure et oublier nos familiers, c’est placer le Christ au centre de toutes nos activités et partager sa compagnie et sa présence.
Voilà la première consigne de cet Évangile. Ensuite, Il nous invite à : « Porter sa croix », c’est-à-dire choisir d’accueillir toutes les situations heureuses ou douloureuses, comme lui-même nous l’a montré par le témoignage de sa vie. Ce n’est pas un parcours « sans faute » mais un chemin de chutes et de relèvements,
de mort et de résurrection. Mourir et ressusciter, c’est l’essentiel de la vie du disciple. C’est l’expérience quotidienne de se laisser aimer par le Christ. C’est chercher la volonté du Père souvent dans la foi. Enfin, c’est partager la joie de sa résurrection et pouvoir témoigner ,sans fin, de l’espérance de son amour et de sa victoire sur le mal.
                                                         Père Jean-Jacques Duten