Mardi 2 septembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 4, 31-36
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. 

 

« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Lc 4, 34
Ainsi, ma Volonté est pour lui l’enfer…

 

Le livre du Ciel Tome 16, 9 septembre 1923
Je ressentais des craintes que ce n’était peut-être pas mon adorable Jésus qui me parlait en me manifestant tant de sublimes vérités, spécialement sur la Divine Volonté, mais que c’était plutôt le démon qui cherchait à me tromper en m’amenant très haut pour ensuite me précipiter dans l’abîme. Je disais : « Mon Jésus, libère-moi des mains de l’Ennemi Je ne veux rien savoir d’autre que de sauver mon âme. » Bougeant en moi, Jésus béni me dit : « Ma fille, pourquoi as-tu peur ? Ne sais-tu pas que la chose que l’infernal serpent connaît le moins à mon sujet, c’est ma Volonté ? En fait, il n’a pas voulu l’accomplir et, de ce fait, il ne l’a ni connue ni aimée. Encore moins, pénétra-t-il ses secrets pour en connaître tous les effets et la
valeur. Et comme il ne la connaît pas, comment peut-il en parler ? Ce qu’il abhorre le plus est que la créature fasse ma Volonté. Peu lui importe que l’âme prie, aille à confesse, reçoive la communion, fasse pénitence ou fasse des miracles. Par sa rébellion contre ma Volonté, l’enfer fut créé en lui, d’où son état malheureux et la rage qui le consume. Ainsi, ma Volonté est pour lui l’enfer Et, chaque fois qu’il voit une âme soumise à ma Volonté, en connaître les qualités, la valeur et la sainteté, il sent son enfer redoubler. Car il voit le paradis, le bonheur et la paix qu’il a perdus, se créer dans cette âme. Plus ma Volonté est connue, plus il devient tourmenté et furieux. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Savoir trouver Dieu
Jésus dit :
“Un des secrets pour atteindre à la sainteté est le suivant : ne jamais détourner l’esprit d’une pensée qu’il doit soutenir toute la vie, celle de Dieu. La pensée de Dieu est comme la note sur laquelle on entonne le chant de l’âme.
As-tu remarqué les artistes ? Ils bougent, vont et viennent, et ils ne semblent jamais regarder en bas de la scène. Mais en fait, ils ne quittent jamais des yeux le maître de musique qui leur donne la mesure. L’âme aussi, pour ne pas se tromper ou être distraite – ce qui la ferait se tromper – doit tenir le regard fixé sur Dieu. Parler, travailler, marcher, mais sans que l’œil mental perde jamais Dieu de vue.
Un deuxième point pour atteindre à la sainteté : ne jamais perdre sa foi dans le Seigneur. Quoi qu’il arrive, croire que cela arrive par la bonté de Dieu. S’il s’agit d’une chose pénible, même mauvaise, et donc voulue par des forces étrangères à Dieu, penser que Dieu la permet par bonté.
Les âmes qui savent voir Dieu n’importe où savent aussi changer TOUTE chose en devises éternelles. Les choses mauvaises sont des devises qui n’ont pas cours. Mais si vous savez les prendre comme il faut, elles acquièrent un cours légal et elles vous procurent le Royaume éternel.
C’est à vous de rendre bon ce qui ne l’est pas, de transformer les épreuves, les tentations, les malheurs – qui ruinent complètement les âmes déjà croulantes – en autant d’étais et de fondations pour ériger le temple qui ne meurt pas : le temple de Dieu en vous dans le présent, le temple de la béatitude dans l’avenir, dans mon Royaume.”
Les Cahiers de 1943, 22 juin