Mercredi 20 août 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT BERNARD (1090-1153) DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

Souvenez-Vous, ô Très Miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre Protection, imploré votre Assistance ou réclamé votre Secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers Vous, je viens à Vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à Vos pieds. Ô Marie, Mère du Verbe Incarné ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.

 

De l’Évangile de Matthieu 20, 1-16
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » 

 

Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?
 Combien je suis bon, saint et puissant…

 

Le livre du Ciel Tome 36, 16 juin 1938
Mon amour ne me laisse jamais en paix. Il enfle, déborde, me fait faire les plus grands excès. Et sais-tu ce que je fais ? Je confie mon Être à ma créature bien-aimée, je redouble tout ce qu’elle m’a donné. Je lui donne amour, lumière et double sainteté. Je lui remets mon souffle, mon mouvement, ma vie elle-même, de sorte que je respire dans son souffle, que j’avance dans son mouvement, que j’aime dans son amour. Il n’est rien que je ne fasse en elle. Je ne veux rien faire sans elle ; j’aurais l’impression de ne pas l’aimer en toutes mes choses. Et pour mon amour, ce serait insupportable. Je dois tout donner à celle qui m’a tout donné. Et cela te semble-t-il peu de chose que ton Jésus te remette sa vie pour te faire vivre avec lui, et demande que tu lui remettes la tienne pour que je puisse vivre de toi ; presque pour trouver une excuse afin de toujours donner et recevoir, d’avoir l’occasion de te raconter la longue histoire de ma Volonté et mon éternelle histoire d’amour ? Et ceci n’est pas simplement pour apprendre à la créature des choses nouvelles, pour lui faire voir combien je suis bon, saint et puissant, mais pour pouvoir lui donner de mon amour, de ma Volonté, de ma sainteté, de ma bonté et de ma beauté. N’est-ce pas là un amour excessif et qui semble incroyable ? Le simple fait de vouloir garder la créature avec moi est déjà mon plus grand amour, car si je veux la garder avec moi, c’est parce que je veux lui donner de ce qui est à moi. Et comme cette créature ne possède rien qui soit digne de moi, je lui donne de ce qui est à moi pour qu’en le faisant sien elle puisse me dire : tu m’as donné et je te donne. N’est-ce pas là un amour propre à briser et à toucher les cœurs les plus durs ?


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

  O vous tous qui m’écoutez, je vous dis en vérité que Dieu le Père propose à tous les hommes les mêmes conditions et promet un même salaire. Celui qui se met au service du Seigneur avec zèle sera traité par lui avec justice, même s’il n’a pas beaucoup travaillé à cause de l’imminence de sa mort. En vérité, je vous dis que ce ne sont pas toujours les premiers qui seront les premiers dans le Royaume des Cieux, et que là-haut on verra des derniers devenir les premiers, et d’autres qui étaient les premiers être les derniers. On y verra beaucoup d’hommes, qui n’appartiennent pas à Israël, être plus saints que beaucoup d’israélites. Je suis venu appeler tout le monde, au nom de Dieu. Mais si les appelés sont nombreux, les élus sont peu nombreux, car peu nombreux sont ceux qui veulent la Sagesse. Celui qui vit du monde et de la chair, et non pas de Dieu, n’est pas sage. Il n’est sage ni pour la terre, ni pour le Ciel. Car sur la terre, il s’attire des ennemis, des punitions, des remords. Et pour le Ciel, il perd tout pour l’éternité.
       Je le répète : soyez bons avec votre prochain, quel qu’il soit. Soyez obéissants, et laissez à Dieu le soin de punir celui qui donne des ordres injustes. Soyez continents en sachant résister aux sens, honnêtes en résistant à l’or. Soyez cohérents pour déclarer anathème ce qui le mérite et vous refuser à le faire quand cela vous semble juste, quitte ensuite à établir des relations avec ceux dont vous aviez d’abord maudit l’idée. Ne faites pas aux autres ce que vous ne vous ne voudriez pas qu’on vous fasse, et alors… 
       – Mais va-t’en, ennuyeux prophète ! Tu nous a saboté le marché !… Tu nous as enlevé les clients !… » crient les marchands en faisant irruption dans la cour… Et ceux qui avaient murmuré aux premiers enseignements de Jésus – pas seulement des Phéniciens, mais aussi des Hébreux qui se trouvent dans la ville, pour je ne sais quel motif – s’unissent aux marchands pour l’insulter, le menacer et surtout pour le chasser… Jésus ne plaît pas parce qu’il ne pousse pas au mal…
       Il croise les bras et regarde, attristé, solennel.
       Les gens, divisés en deux partis, en viennent aux mains pour défendre ou attaquer le Nazaréen. Insultes, louanges, malédictions, bénédictions, apostrophes. (…) Tome 5 – ch 329.11