Lundi 18 août 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 19, 16-22
En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. 

 

« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » Mt 19, 21
Puisque l’âme m’a tout donné durant sa vie, il est juste que je lui donne tout à sa mort en l’admettant sans délai à la vision béatifique.

 

Le livre du Ciel Tome 5, 3 juillet 1903
 Ce matin, j’étais très bouleversée par l’absence de mon adorable Jésus. Soudain, il apparut à l’intérieur de moi de telle manière que sa Présence remplissait ma personne tout entière. Pendant que je l’observais, il me dit, comme pour m’expliquer le sens de cette apparition : « Ma fille, pourquoi te sens-tu embarrassée parce que je suis ton Maître d’une manière si totale ? Quand une âme arrive à me faire le Maître de son esprit, de ses bras, de son coeur et de ses pieds, bref, de tout son être, le péché ne peut plus régner sur elle. Même si quelque chose d’involontaire entre en elle, elle est immédiatement disposée à la purification et rejette sur-le-champ l’action involontaire, puisque je suis le Maître de cette âme et qu’elle reste sous mon contrôle. De plus, puisque je suis saint, l’âme trouve difficile de retenir en elle quelque
chose qui n’est pas saint. De plus, puisque l’âme m’a tout donné durant sa vie, il est juste que je lui donne tout à sa mort en l’admettant sans délai à la vision béatifique. Quiconque se donne complètement à Moi durant sa vie ne sera pas touché par les flammes du purgatoire.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Le jeune homme se prosterne devant Jésus et lui dit après une profonde salutation :
       « Je suis Philippe de Canata, fils de vrais israélites et resté tel. Je suis disciple de Gamaliel depuis que la mort de mon père m’a mis à la tête de son commerce. Je t’ai entendu plus d’une fois. Je connais tes actes, j’aspire à mener une vie meilleure pour obtenir cette vie éternelle dont tu assures la possession à celui qui crée ton Royaume en lui-même. Dis-moi donc, bon Maître : que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?
       – Pourquoi m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon.
       – Tu es le Fils de Dieu, bon comme ton Père. Ah ! dis-moi, que dois-je faire ?
       – Pour entrer dans la vie éternelle, observe les commandements.
       – Lesquels, mon Seigneur ? Les anciens ou les tiens ?
       – Les miens se trouvent déjà dans les anciens. Ils ne les modifient pas. Il s’agit toujours d’adorer d’un amour sincère l’unique vrai Dieu et de respecter les lois du culte, de ne pas tuer, de ne pas voler, de ne pas commettre d’adultère, de ne pas porter de faux témoignage, d’honorer son père et sa mère, de ne pas nuire à son prochain, mais au contraire de l’aimer comme soi-même. En agissant ainsi, tu obtiendras la vie éternelle.
       – Maître, j’ai observé tout cela depuis mon enfance. »
       Jésus le regarde avec amour et, doucement, il lui demande :
       « Et cela ne te paraît pas suffisant ?
       – Non, Maître. Il est tellement grand, le Royaume de Dieu en nous et dans l’autre vie ! Dieu se donne à nous, or ce don est infini. Je sens qu’il nous est demandé bien peu, par rapport au Tout, à l’Infini parfait qui se donne. Je pense qu’on doit l’obtenir par de plus grands mérites que ce qui est requis pour lui être agréable et ne pas être damné.
       – Tu as raison. Pour être parfait, il te manque encore quelque chose. Si tu désires être parfait comme le veut notre Père des Cieux, va, vends ce que tu as et offre-le aux pauvres, et tu auras dans le Ciel un trésor qui te fera aimer du Père, lui qui a donné son Trésor pour les pauvres de la terre. Puis viens, et suis-moi. »
       Le jeune homme s’attriste et devient songeur, puis il se relève en disant :
       « Je me souviendrai de ton conseil… »
       Et il s’éloigne, tout affligé.
       Judas murmure avec un petit sourire ironique :
       « Je ne suis pas le seul à aimer l’argent ! »
       Jésus se retourne et l’observe… Puis il regarde les onze autres visages autour de lui, et soupire :
       « Comme il est difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux ! La porte en est étroite, son chemin est escarpé, et ceux qui sont chargés du poids volumineux des richesses ne peuvent le parcourir pour y pénétrer ! Pour entrer là-haut, il ne faut que des trésors de vertus, immatériels, et il faut savoir se séparer de tout attachement aux biens de ce monde et aux vanités. » (…) Tome 9 – ch 576.6