En ce temps-là, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
« Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Mt 19, 14
C’est aux tout petits que nous nous sentons portés à dire nos ineffables et infinis secrets.
Le livre du Ciel Tome 30, 30 janvier 1932
Après quoi je suivais ma ronde dans les actes de la Divine Volonté et arrivée au point de la création de l’homme, je restais sur place pour en être la spectatrice. Avec quel amour il a été créé par le divin Artisan. Et Jésus, mon très grand bien, ajouta : Petite fille de ma Volonté, c’est aux tout petits que nous nous sentons portés à dire nos ineffables et infinis secrets ; nous voulons d’autant plus raconter notre histoire que la créature à l’origine était parmi nous, et afin que la créature puisse toucher de sa main avec quel amour sa petitesse a été aimée et aimée encore. Parce qu’elle était présente, elle était déjà en nous dans l’acte de la création de l’homme, et cela afin qu’elle puisse célébrer et que nous puissions célébrer ensemble l’acte solennel de sa création. Or, tu dois savoir que notre Être suprême s’est trouvé dans une sorte de profonde extase dans l’acte de création de la créature. Notre amour enchante notre Être divin, notre amour nous ravit et notre Fiat nous a fait agir avec sa vertu créatrice, et c’est dans cette extase amoureuse que sont sortis de nous les dons, les grâces, les vertus, les beautés, les saintetés, etc., dont nous devions doter et enrichir les créatures. Notre amour n’était pas satisfait avant d’avoir mis en ordre en dehors de nous tout ce que nous devions servir à toutes et à chacune, toutes les diversités de saintetés, de beautés et de dons afin que chacune soit l’image de son Créateur. Ces legs et ces richesses sont déjà à la disposition de chaque créature, si bien que chacune en naissant détient déjà la dot que Dieu a sortie de lui à la création de l’homme. Mais combien l’ignorent et ne se prévalent pas des droits que Dieu leur a donnés, et tout en étant riches, vivent pauvrement et si loin d’une vraie sainteté, comme s’ils n’étaient pas des êtres sortis du Dieu trois fois saint, et ne savent pas comment rendre la créature sainte, belle et heureuse, semblable à Dieu lui-même.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
« Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
« Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les conduisent. »
Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait. Tome 6 – ch 378.8