De l’Évangile de Matthieu 18, 15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. Mt 18, 20
Leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent.
Le livre du Ciel Tome 12, 10 décembre 1918
Je disais à mon doux Jésus : « Vois, je ne sais rien faire et je n’ai rien à te donner. Néanmoins, je te donne mon néant. J’unis ce néant au tout que tu es et je te demande des âmes : quand je respire, mes respirations te demandent des âmes. Accompagnés de larmes
incessantes, les battements de mon cœur te demandent des âmes ; les mouvements de mes bras, le sang qui circule dans mes veines, les clignotements de mes yeux et les mouvements de mes lèvres te demandent des âmes. Et je te fais cette demande en m’unissant à toi, à ton Amour, dans ta Volonté. » Pendant que je disais cela, mon Jésus bougea en moi et Il me dit : « Ma fille, combien sont douces et plaisantes à mes oreilles les prières des âmes intimes avec Moi ! Je sens en elles se répéter ma vie cachée de Nazareth, sans apparence, éloignée des foules, sans le bruit des cloches, à peine connu. Je m’élevais entre le Ciel et la terre et Je demandais des âmes. Chacun de mes battements de cœur, chacune de mes respirations réclamaient des âmes. Ainsi, ma voix se répercutait dans le Ciel et amenait l’Amour du Père à me donner des âmes. Que de merveilles n’ai je pas accomplies pendant ma vie cachée !
Elles étaient connues seulement de mon Père dans le Ciel et de ma Mère sur la terre. Il en va ainsi pour mes âmes intimes quand elles prient. Même si aucun son n’est entendu sur la terre, leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent. »