Mercredi 13 août 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 18, 15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » 

 

En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. Mt 18, 20
Leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 10 décembre 1918
Je disais à mon doux Jésus : « Vois, je ne sais rien faire et je n’ai rien à te donner. Néanmoins, je te donne mon néant. J’unis ce néant au tout que tu es et je te demande des âmes : quand je respire, mes respirations te demandent des âmes. Accompagnés de larmes
incessantes, les battements de mon cœur te demandent des âmes ; les mouvements de mes bras, le sang qui circule dans mes veines, les clignotements de mes yeux et les mouvements de mes lèvres te demandent des âmes. Et je te fais cette demande en m’unissant à toi, à ton Amour, dans ta Volonté. » Pendant que je disais cela, mon Jésus bougea en moi et Il me dit : « Ma fille, combien sont douces et plaisantes à mes oreilles les prières des âmes intimes avec Moi ! Je sens en elles se répéter ma vie cachée de Nazareth, sans apparence, éloignée des foules, sans le bruit des cloches, à peine connu. Je m’élevais entre le Ciel et la terre et Je demandais des âmes. Chacun de mes battements de cœur, chacune de mes respirations réclamaient des âmes. Ainsi, ma voix se répercutait dans le Ciel et amenait l’Amour du Père à me donner des âmes. Que de merveilles n’ai je pas accomplies pendant ma vie cachée !
Elles étaient connues seulement de mon Père dans le Ciel et de ma Mère sur la terre. Il en va ainsi pour mes âmes intimes quand elles prient. Même si aucun son n’est entendu sur la terre, leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent. »

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ah ! Comme l’homme aime faire savoir qu’il a été offensé et qu’il en a souffert ! Il va comme un mendiant fou, non pas pour demander une obole d’or au roi, mais il va vers d’autres sots et miséreux comme lui quémander des poignées de cendre, du fumier et des gorgées de poison brûlant. C’est ce que le monde donne à celui qui a été offensé et qui va, en se plaignant et demandant quelque réconfort. Dieu, le Roi, donne de l’or pur à celui qui, étant offensé mais sans rancœur, ne va pleurer qu’à ses pieds sa douleur et vient lui demander, à lui, l’Amour et la Sagesse, un réconfort d’amour et un enseignement pour une circonstance pénible. Si donc vous voulez du réconfort, allez à Dieu et agissez avec amour.
Moi, je vous le dis, en corrigeant la loi ancienne : “ Si ton frère a péché contre toi, va le reprendre en particulier, de toi à lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère et, en même temps, de nombreuses bénédictions de Dieu. Mais si ton frère, entêté dans sa faute, ne t’écoute pas et te repousse, toi, pour qu’on ne dise pas que tu es complice de la faute ou indifférent au bien spirituel de ton frère, prends avec toi deux ou trois témoins sérieux, bons et sûrs, reviens avec eux vers ton frère et, en leur présence, répète avec bienveillance tes observations afin que les témoins puissent, de leur bouche, dire que tu as fait tout ce que tu as pu pour corriger saintement ton frère ! C’est là le devoir d’un bon frère, puisque le péché qu’il a commis à ton égard est une blessure pour son âme et que tu dois te préoccuper de son âme. Si cela aussi ne sert à rien, fais-le savoir à la synagogue pour qu’elle le rappelle à l’ordre au nom de Dieu. Et s’il ne se corrige même pas dans ce cas et qu’il repousse la synagogue ou le Temple comme il t’a repoussé, considère-le comme un publicain et un païen. ”
Agissez ainsi envers vos frères de sang ou ceux qui vous sont liés par une fraternité d’amour. Car, même avec votre prochain le plus éloigné, vous devez agir avec sainteté, sans avidité, sans vous montrer inexorables, sans haine. Et quand ce sont des différends pour lesquels il est nécessaire de s’adresser aux juges et que tu y vas avec ton adversaire, je te dis, ô homme qui te trouves souvent par ta faute dans une plus mauvaise situation, de t’efforcer, pendant que tu es en chemin, de te réconcilier avec lui, que tu aies tort ou raison. Car la justice humaine est toujours imparfaite et, généralement, l’astuce l’emporte sur la justice et le coupable pourrait passer pour innocent, et toi, l’innocent, pour le coupable. Il t’arriverait alors, non seulement de ne pas voir ton droit reconnu, mais de perdre aussi ton procès et, alors que tu es innocent, d’être considéré comme coupable de diffamation ; alors le juge t’enverrait à l’exécuteur de justice qui ne te laisserait pas partir avant que tu n’aies payé jusqu’au dernier centime. (…) Tome 4 – ch 277.5