Samedi 19 juillet 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 12, 14-21
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance. 

 

Les nations mettront en son nom leur espérance. Mt 12, 21
La Reine souveraine descendait du ciel avec une indescriptible majesté, une tendresse toute maternelle et parcourait toutes les nations…

 

Le livre du Ciel Tome 33, 6 juin 1935
Courage, ma fille, tout servira au triomphe de ma Volonté. Si je frappe, c’est parce que je veux restaurer la santé. Mon amour est si grand que si je ne peux conquérir par la voie de
l’amour et des grâces, je cherche à conquérir par la peur et la terreur. La faiblesse humaine est si grande que souvent elle ne fait pas attention à mes grâces. Elle est sourde à mes voix, elle rit de mon amour. Mais il suffit de toucher à sa peau, de lui enlever les choses nécessaires à sa vie naturelle pour faire tomber son arrogance. Elle se sent si humiliée qu’elle devient comme un chiffon et je peux faire d’elle ce que je veux, spécialement si sa volonté n’est pas perfide et obstinée. Il suffit d’un châtiment, qu’elle se voie au bord du sépulcre, et elle revient dans mes bras. Tu dois savoir que j’aime toujours mes enfants, mes créatures bien-aimées. Je donnerais mes entrailles pour qu’ils ne soient pas frappés, si bien que dans ces temps mortels à venir, je les ai remis entre les mains de ma céleste Maman. Je les lui ai confiés pour qu’elle les mette en sûreté sous son manteau. Je lui donnerai tous ceux qu’elle voudra, et la mort elle-même sera impuissante sur ceux qui seront sous la garde de ma Maman. Pendant qu’il disait cela mon doux Jésus m’a fait voir que la Reine souveraine descendait du ciel avec une indescriptible majesté, une tendresse toute maternelle et parcourait toutes les nations pour marquer ses chers enfants et ceux qui ne devaient pas être touchés par les fléaux. Les créatures que ma céleste Maman avait marquées, les fléaux n’avaient pas le pouvoir de les toucher. Mon doux Jésus a donné le droit à sa Maman de mettre en sûreté tous ceux qu’il lui plaisait. Comme il était émouvant de voir la céleste Impératrice parcourir toutes les parties du monde qu’elle prenait dans ses mains maternelles. Elle les rassemblait contre son sein, les cachait sous son manteau afin qu’aucun mal ne puisse toucher ceux que sa maternelle bonté plaçait sous sa protection, gardait et défendait. Oh ! si chacun pouvait voir avec quel amour et quelle tendresse la céleste Reine accomplissait cet office, tous pleureraient de consolation et aimeraient celle qui nous aime tant.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse.
– Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé.
– La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde.
– L’allusion était pourtant claire.
– En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui.
– Nous, nous n’avons pas ce péché.
– Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. »
L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident.  Tome 4 – ch 263.3