Vendredi 18 juillet 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 12, 1-8
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. » 

 

« Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mt 12, 2
Mes vérités sur ma Divine Volonté seront les seules lois qui régneront.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 27 mars 1932
Tu dois de plus savoir que toute parole qui sort de la Sagesse incréée contient vie, substance, œuvre et enseignement. De sorte que chaque vérité manifestée sur notre Divine Volonté aura dans notre Royaume sa propre fonction : bien des vérités serviront à former et à faire croître la vie de la Divine Volonté dans la créature ; d’autres auront pour tâche de la nourrir ; d’autres seront chargées de la défendre en formant une armée autour de la créature, si bien que nul ne pourra la toucher. Tu vois par conséquent la nécessité de mon discours continuel et des nombreuses vérités que j’ai manifestées ; c’est un Royaume que je devais former et qu’on ne peut constituer avec quelques paroles, quelques actes et quelques fonctions ; il en faut un grand nombre ! Et chacune de mes vérités a la vertu d’occuper une fonction afin de
maintenir un ordre parfait, une paix éternelle ; ce sera un écho du ciel et les créatures baigneront dans une mer de grâces et de bonheur, sous un soleil sans nuages ; le ciel sera toujours serein. Mes vérités sur ma Divine Volonté seront les seules lois qui régneront ; car les créatures qui entreront pour vivre sous les lois de ce Royaume, non d’oppression, mais
d’amour, des lois qui se feront doucement aimer parce que les créatures trouveront en elles la force, l’harmonie, le bonheur et l’abondance de tous les biens. Par conséquent, courage et va toujours de l’avant dans ma Divine Volonté.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais en attendant, toi qui te prétends saint, pourquoi permets-tu certaines choses ? Toi qui te dis Maître, pourquoi n’instruis-tu pas tes apôtres, avant les autres ? Regarde-les, derrière toi ! Les voilà, avec encore l’instrument du péché dans leurs mains ! Tu les vois ? Ils ont cueilli des épis, or c’est le sabbat. Ils ont cueilli des épis qui ne leur appartenaient pas. Ils ont violé le sabbat et ils ont volé. »
        Pierre répond :
        « Nous avions faim. Nous avons demandé logement et nourriture au village où nous sommes arrivés hier soir. Ils nous ont chassés. Seule une petite vieille nous a donné de son pain et une poignée d’olives. Que Dieu le lui rende au centuple, car elle a donné tout ce qu’elle avait et s’est contentée de demander une bénédiction. Nous avons marché pendant un mille, puis nous nous sommes arrêtés, comme la Loi le prescrit, et nous avons bu l’eau d’un ruisseau. Plus tard, au crépuscule, nous sommes allés à cette maison… Ils nous ont repoussés. Tu vois que nous avions la volonté d’obéir à la Loi.
        – Mais vous ne l’avez pas fait. Il n’est pas permis, pendant le sabbat, de faire des travaux manuels et il n’est jamais permis de prendre ce qui appartient à autrui. Mes amis et moi, nous en sommes scandalisés.
        – Moi, au contraire, je ne le suis pas, dit Jésus. N’avez-vous jamais lu comment David, à Nob, prit les pains consacrés pour se nourrir, lui et ses compagnons ? Les pains consacrés appartenaient à Dieu, dans sa maison, réservés par un ordre éternel aux prêtres. Il est dit : “ Ils appartiendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront en un lieu sacré, car c’est une chose très sainte. ” Néanmoins, David les prit pour lui et ses compagnons parce qu’ils avaient faim. Or si le saint roi entra dans la maison de Dieu et mangea les pains consacrés le jour du sabbat, lui à qui il n’était pas permis de s’en nourrir – pourtant la chose ne lui fut pas comptée comme péché puisque Dieu continua encore après cela de lui garder son amour –, comment peux-tu dire que nous sommes pécheurs si nous cueillons sur le sol de Dieu les épis qui ont poussé et mûri par sa volonté, les épis qui appartiennent aussi aux oiseaux ? et tu refuses que les hommes s’en nourrissent, eux qui sont les enfants du Père ? Tome 3 – ch 217.3