En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Mt 11, 28
Viens te reposer dans ma Volonté…
Le livre du Ciel Tome 12, 7 avril 1919
Viens te reposer dans ma Volonté ; nous prierons ensemble pour la pauvre humanité. » Alors, je ne sais comment, je me suis trouvée dans l’immensité de la Divine Volonté, dans les bras de Jésus, répétant après lui tout ce qu’il me disait à voix basse. Je donnerai une idée de ce qu’il m’a dit, car il m’est impossible de tout répéter. Je me souviens que, dans sa Volonté, j’ai pu voir toutes ses pensées, tout le bien qu’il nous a fait avec son intelligence et comment, de son Esprit, toutes les intelligences ont été conçues. Mais, ô Dieu, quels abus les créatures ont faits de leur esprit ! que d’offenses ! Je lui dis : « Jésus, je multiplie mes pensées dans ta Volonté pour donner à chacune de tes pensées le baiser d’une pensée divine, un acte d’adoration, une réparation divine imprégnée d’Amour divin, comme si j’étais moi-même un autre Jésus Et je veux faire cela au nom de tous les humains, pour toutes leurs pensées, passées, présentes et futures. Je veux, dans ta Volonté, suppléer pour ce que les créatures ont négligé de faire et même pour les pensées des âmes perdues. Je veux que la gloire qui te vient des créatures soit complète, que rien ne manque. » Après cela, Jésus me fit comprendre qu’il voulait des réparations concernant ses yeux. Je lui ai dit : « Jésus, je me fonds dans tes regards pour t’offrir autant de regards d’Amour divin que tu en a eus pour les créatures. je me fonds dans tes larmes pour pleurer avec toi sur les péchés des créatures, de manière à te donner au nom de chacune des larmes divines. Je veux ainsi te donner une gloire et des réparations complètes pour tous les regards des créatures. » Ensuite, Jésus voulut que je continue à réparer concernant sa bouche, son Cœur, ses désirs, etc., en me multipliant dans sa Volonté. Décrire tout cela serait trop long. Aussi, je m’arrête ici. Puis, Jésus me dit : « Ma fille, pendant que tu faisais tes actes d’amour et de réparation dans ma Volonté, beaucoup de soleils furent formés entre le Ciel et la terre. Je ne peux regarder la terre qu’à travers ces soleils, autrement, tant de choses me dégoûtent sur la terre que Je ne peux plus la regarder.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Seule l’œuvre de Dieu demeure
Jésus dit :
“Telle est la punition de votre orgueil. Vous en avez trop voulu et vous allez ainsi perdre même ce que je vous avais accordé. Les œuvres de l’intelligence et de l’esprit humains, dons que je vous ai faits, ces œuvres dont vous êtes si fiers sont réduites en poussière pour vous rappeler que Moi seul suis éternel, Moi seul suis le Dieu, Moi seul suis Moi.
Mais ce qui est de moi demeure. Ni l’homme ni le démon ne peuvent le détruire. Aucun attentat, aucune ruse ne peut détruire ce que je fis et qui restera toujours pareil tant que je le voudrai. La mer, le ciel, les étoiles, les monts, les fleurs des collines et les vertes forêts. Intouchables ceux-là, comme moi-même, tandis que ceux-ci renaissent de chaque mort passagère que leur infligent les humains, tout comme je suis ressuscité de la brève mort qu’ils me donnèrent. Et les plantes arrachées, les herbes piétinées par la guerre reviendront à la vie comme je les fis le premier jour.
Mais pas vos œuvres. Pas vos œuvres d’art. Elles ne revivront jamais plus, les églises et les coupoles, ni les palais et les monuments dont vous vous faisiez une gloire, ces œuvres érigées au fil des siècles et détruites en un instant pour votre punition. Il en va de même pour les œuvres du progrès : elles s’effritent avec votre stupide orgueil qui se prend pour un dieu uniquement parce qu’il les a inventées, et elles se retournent contre vous, augmentant la destruction et la souffrance.
Ma création, elle, demeure, et encore plus belle car, dans son immutabilité qu’aucun engin ne peut même égratigner, elle parle de moi encore plus fort.
Tout ce qui est de vous s’écroule. Mais souvenez-vous, pauvres humains, qu’il vaut mieux pour vous rester sans rien en m’ayant, moi, que vivre au sommet de l’art et du progrès m’ayant perdu. Une seule chose est nécessaire à l’être humain : le règne de l’esprit où je suis, le Règne de Dieu.” Les Cahiers de 1943, 19 mai