Mercredi 16 juillet 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

NOTRE-DAME DU MONT CARMEL

La dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel a commencé sérieusement lorsque, selon la tradition carmélitaine, la Vierge Marie est apparue à Saint Simon Stock, le Prieur Général des Carmélites, en 1251. Lors de cette apparition, elle lui a remis le scapulaire brun, un vêtement qui est devenu le symbole de sa protection et un signe de consécration à son égard. 

 

De l’Évangile de Matthieu 11, 25-27
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Mt 11, 25
Ma chère petite, Je t’ai choisie petite parce que les petits permettent qu’on fasse d’eux ce qu’on veut.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 10 novembre 1923
« Ma chère petite, Je t’ai choisie petite parce que les petits permettent qu’on fasse d’eux ce qu’on veut. Ils ne marchent pas par eux-mêmes mais se laissent guider. Plus encore, ils ont peur de poser leurs pieds par terre par eux mêmes. S’ils reçoivent des cadeaux, se sentant incapables de les tenir, ils les placent sur les genoux de leur maman. Les petits sont dépouillés de tout et ne se préoccupent pas de savoir s’ils sont riches ou pauvres; ils ne se préoccupent de rien. Oh ! comme il est beau l’âge tendre, tout rempli de grâce, de beauté et de fraîcheur ! Plus Je veux faire de grandes choses dans une âme, plus Je la choisis petite. J’aime beaucoup la fraîcheur et la beauté des enfants. J’aime tellement les âmes petites que Je les conserve dans la petitesse et le néant d’où elles viennent. Je ne laisse entrer en elles rien d’elles-mêmes afin qu’elles ne perdent pas leur petitesse et, qu’ainsi, leur fraîcheur et leur beauté initiales soient préservées. » J’ai dit à Jésus : « Jésus, mon Amour, il m’apparaît que je suis très cattiva [mauvaise] et que c’est à cause de cela que je suis si petite. Cependant tu me dis que tu m’aimes beaucoup parce que je suis petite. Comment cela est-il possible ? » Jésus reprit : « Ma petite, le mauvais ne peut pas entrer dans les vrais petits. Sais-tu quand le mal de la croissance débute ? Quand la volonté propre commence à entrer. Alors la créature commence à se sentir elle-même, à vivre par elle-même. Et le Tout quitte la petitesse de sa créature. Il semble à cette créature que sa petitesse devient plus grande, d’une grandeur à faire pleurer. Comme Dieu ne vit pas complètement en elle, elle s’éloigne de ses origines et les déshonore.
Elle perd la lumière, la beauté, la sainteté et la fraîcheur de son Créateur.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Le rôle de Marie à la fin des temps
En vérité, ces nouveaux évangélisateurs existent déjà, même si le monde en partie les ignore et en partie les combat. Mais ils deviendront toujours plus nombreux et quand la terreur saisira les sots qui aujourd’hui se gaussent des nouveaux évangélisateurs, le monde, après les avoir ignorés, raillés ou combattus, se tournera vers eux pour qu’ils leur servent de force, d’espérance et de lumière dans les ténèbres, dans l’horreur, dans la tempête de la persécution des antéchrists. Car s’il est vrai que les faux prophètes au service de l’Antéchrist seront de plus en plus nombreux avant la fin des temps, il est tout aussi vrai que le Christ Seigneur leur opposera ses serviteurs en toujours plus grand nombre, en suscitant de nouveaux apôtres là où l’on croit le moins.
Par pitié pour ces pauvres hommes emportés par la tour­mente de sang, de feu, de persécution, de mort, l’infinie Miséricorde fera resplendir sur cette mer de sang et d’horreur l’Etoile pure du matin, Marie, qui sera l’annonciatrice de la dernière venue du Christ. Il s’ensuit que les nouveaux évangélisateurs enseigneront l’Évangile de Marie, en vérité trop laissée dans l’ombre par les évangélistes, les apôtres et tous les disciples, alors qu’une con­naissance plus vaste d’elle aurait servi d’enseignement à bien des gens, évitant ainsi de nombreuses chutes. Elle est en effet corédemptrice et joue le rôle de maître: un maître de vie pur, fidèle, prudent, compatissant et pieux, chez elle comme parmi les hommes de son temps. Elle n’a cessé d’enseigner au cours des siècles et elle est digne d’être d’autant mieux connue que le monde s’enfonce dans la boue et les ténèbres, afin d’être plus imitée pour ramener le monde vers ce qui en est dégagé.
Les temps qui viennent seront des temps de guerre, pas seulement matériellement, mais surtout entre le matérialisme et l’esprit. L’Antéchrist cherchera à attirer les êtres rationnels vers le bourbier d’une vie bestiale. Le Christ cherchera à empêcher ce reniement, non seulement de la religion mais même de la raison, en ouvrant des horizons nouveaux et des voies éclairées par des lumières spirituelles, et en suscitant, chez ceux qui ne le repoussent pas ouvertement, un puissant réveil de la vie spirituelle, avec l’aide de ces nouveaux évangélisateurs non seulement du Christ mais aussi de la Mère de Dieu. Ils porteront l’étendard de Marie. Ils conduiront à Marie. Et Marie, qui fut déjà une fois cause et source – indirecte mais néanmoins puissante – de la rédemption de l’homme, le sera de nouveau. Elle est en effet l’Adversaire sainte de l’Adversaire perfide, et son talon est destiné à écraser le dragon infernal pour toujours, de même que la Sagesse, qui a établi son siège en elle, est destinée à vaincre les hérésies qui corrompent les âmes et les intelligences.
Les Cahiers de 1945 à 1950, septembre / novembre 1950