De l’Évangile de Matthieu 9, 18-26
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. Mt 9, 18
La fermeté dans la demande est l’assurance que le don est tien.
Le livre du Ciel Tome 28, 24 mars 1930
Ma fille, la fermeté dans la demande forme la vie du bien qui est demandé, dispose l’âme à recevoir le bien qu’elle veut, et pousse Dieu à accorder le don demandé. Plus encore, en répétant tous ses actes et ses prières, l’âme a formé en elle la vie, la pratique et l’habitude du
bien qu’elle demande. Dieu, gagné par la fermeté de la demande, en fera don à l’âme. Et trouvant dans la créature la vie du don que Dieu lui fait en vertu des actes répétés de la créature, le bien demandé se convertira en nature de telle sorte que la créature se sentira propriétaire et victorieuse en se sentant transformée dans le don qu’elle a reçu. Ainsi, ton incessante demande pour le Royaume de ma Divine Volonté forme sa vie en toi, et tes continuels « Je t’aime » forment la vie de mon amour en toi. Puisque je t’ai fait le don des deux, tu te sens comme si ta nature même ne ressentait rien d’autre que la vertu vivifiante de mon Vouloir et de mon amour. La fermeté dans la demande est l’assurance que le don est tien. Et la demande pour tous du Royaume de ma Divine Volonté est le prélude à ce que les autres puissent recevoir le grand don de mon Fiat suprême. Par conséquent, continue à répéter tes actes et ne t’en lasse pas.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Une voix masculine crie : « Place ! Place ! » C’est une voix angoissée et que beaucoup doivent connaître et respecter comme celle d’un personnage influent, car la foule, qui s’écarte très difficilement tant elle est compacte, laisse passer un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un vêtement long et flou, la tête couverte d’une espèce de foulard blanc dont les pans retombent le long du visage et du cou.
Arrivé devant Jésus, il se prosterne à ses pieds :
«Ah ! Maître, pourquoi as-tu été si longtemps absent ? Ma fillette est très malade. Personne n’arrive à la guérir. Toi seul, tu es mon espoir et celui de sa mère. Viens, Maître. Je t’ai attendu avec une immense angoisse. Viens, viens immédiatement ! Mon unique enfant est à l’article de la mort… »
Il pleure. Jésus pose la main sur la tête de l’homme, en larmes, sur sa tête inclinée que secouent des sanglots, et il lui répond :
« Ne pleure pas. Aie foi. Ta fille va vivre. Allons auprès d’elle. Lève-toi ! Allons ! »
Ces deux derniers mots sont dits sur un ton impérieux. Au début, il était le Consolateur, maintenant c’est le Dominateur qui parle.
Ils se remettent en marche. Jésus tient par la main le père en pleurs, à ses côtés. Lorsqu’un sanglot plus fort secoue le pauvre homme, je vois Jésus le regarder et lui serrer la main. Il ne fait rien d’autre, mais quelle force doit affluer dans une âme quand elle se sent ainsi traitée par Jésus ! (…) Tome 4 – ch 230.2