« Ma fille, viens dans ma Volonté pour faire ce que je fais, et dans ma Volonté tu pourras courir pour le bien de toutes les créatures, et depuis l’intérieur du sang où elles nagent, tu pourras les sauver avec la puissance de ma Volonté, de sorte que tu me les apporteras lavées par leur propre sang avec le sceau de ma Volonté ». Et moi, « Ma vie, je suis si mauvaise, comment puis-je le faire ? » Et Jésus : « Tu dois savoir que l’acte le plus noble, le plus sublime, le plus grand, le plus héroïque, est de faire ma Volonté et d’agir dans mon Vouloir, c’est pourquoi, à cet acte qu’aucun autre ne peut égaler, Je lui témoigne tout mon amour et ma générosité, et dès que l’âme se décide à le faire, Moi, pour lui donner l’honneur de l’avoir dans mon Vouloir, dans l’acte où les deux volontés se rencontrent pour se fondre l’une dans l’autre et ne faire qu’une, si elle est souillée, Je la purifie, et si les épines de la nature humaine l’enveloppent, Je les détruis ; si un clou la transperce, c’est-à-dire le péché, je le pulvérise, car rien de mauvais ne peut entrer dans ma Volonté ; mieux encore, tous mes attributs l’investissent et transforment sa faiblesse en force, son ignorance en sagesse, sa misère en richesse, et ainsi de suite pour tout le reste. Dans les autres actes, il reste toujours quelque chose de soi, mais dans ceux-ci, l’âme est dépouillée de tout elle-même, et Je la remplis entièrement de Moi ». Vol 12, 25 juillet 1917