Mercredi 25 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 7, 15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.

 

C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Mt 7, 16
Les gelées des passions et la neige des perturbations voudraient empêcher les fruits de la grâce de se manifester en elles.

 

Le livre du Ciel Tome 8, 13 mars 1908
« Ma fille, il y a des régions où les plantes ne sont pas soumises au froid, aux gelées ou à la neige. Ainsi, elles ne sont pas dépouillées de leurs feuilles, de leurs fleurs et de leurs fruits. Si elles prennent une pause, c’est pour un temps court après que leurs fruits ont été cueillis, il y a le temps nécessaire pour qu’il puisse en pousser d’autres. En fait la chaleur du soleil les
féconde d’une manière admirable. Et elles ne sont pas sujettes à des délais, comme c’est le cas pour les plantes dans les régions froides. Ces pauvres plantes, à cause du froid et de la neige sévissant pendant de longs mois, sont contraintes à ne donner que peu de fruits et pour un
temps très court, ce qui éprouve presque la patience du fermier qui les cultive. Les âmes qui sont arrivées à l’union avec Moi sont comme la première catégorie de plantes : la chaleur de mon union dissipe le froid de leurs inclinations humaines qui voudraient les rendre stériles et
dépouillées de leurs feuilles et de leurs fruits divins. Les gelées des passions et la neige des perturbations voudraient empêcher les fruits de la grâce de se manifester en elles. Mais leur union avec Moi les protège. Rien ne les impressionne vraiment. Et rien n’entre dans leur intérieur qui puisse nuire à notre union et à notre repos. La totalité de leur vie gravite autour de Moi. Ainsi, leurs inclinations et leurs passions sont pour Dieu. Et si, parfois, il y a une petite pause, ce n’est rien d’autre qu’une absence momentanée de ma Présence en eux, de manière à ce que Je puisse leur donner par la suite la surprise de plus grandes consolations et récolter plus de fruits de patience et d’héroïsme qui auront mûri durant mon absence.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Je l’ai dit : ‘C’est du coeur que sortent les pensées mauvaises et les mauvais sentiments, et ce sont eux qui contaminent’. J’ai dit aussi que chaque être humain se reconnaît à ses oeuvres et que, comme on ne peut cueillir des fruits sucrés sur un prunier sauvage, ainsi on ne peut tirer des actes honnêtes de quelqu’un dont l’intérieur est malhonnête. La malhonnêteté ne consiste pas seulement à voler, à mentir, à nuire au prochain. C’est malhonnêteté que de manquer à ses devoirs envers Dieu, de lui voler ce respect aimant que l’être humain doit à son Créateur. C’est malhonnêteté que de se servir de ses dons pour de mauvaises actions. Tous ses dons, et en particulier le don de la vie.
Maintenant regarde et juge par toi-même le mauvais usage que vous faites de la vie que vous donne le Père. Regarde et juge le mauvais usage que vous faites de votre corps dans lequel respire l’âme, temple réservé à Dieu, où réside l’esprit qui devrait se consacrer à comprendre la Loi de Dieu, comme le coeur devrait s’occuper à l’aimer et à la pratiquer.
Au lieu de cela, que faites-vous ? Vous résistez aux voix du Seigneur, aux souhaits du Seigneur, aux commandements du Seigneur, à la volonté du Seigneur. Tels des béliers sauvages, vous opposez votre dureté et votre révolte — deux cornes bien pointues — à chaque invitation de Dieu. Vous vous ruinez, mais vous continuez à résister.
Et vous vous dites chrétiens ? Non, vous ne l’êtes pas. Moi, le Christ, je ne vous ai pas enseigné la révolte, la désobéissance, la luxure, la cruauté, l’idolâtrie. Je vous ai enseigné tout le contraire. Je vous ai montré comment vous servir de la vie, je vous ai expliqué que vous êtes les temples de Dieu qui veut vivre en vous, qui aime vivre en vous bien plus que dans les temples somptueux, lesquels ne sont faits que de pierre et de marbre.
Non, Dieu ne veut pas de ces demeures faites par la main de l’homme. C’est vous qu’il veut, vous qu’il a faits de sa main, vous qui êtes des temples de sang et d’âme, vous que mon Sang a revêtus de pourpre immortelle et purifiés comme de précieux autels. Voilà ce que Dieu veut pour revenir vivre dans une paix aimante avec vous. Les Cahiers de 1943, le 31 août