Mardi 24 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE

De l’Évangile de Luc 1, 57-60.80
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

 

« Jean est son nom. » Lc 1, 63
Son nom devient écrit au ciel en caractères indélébiles de lumière…

 

Le livre du Ciel Tome 14, 28 juin 1937
Tu dois savoir que lorsque l’âme décide avec fermeté de ne plus vivre de sa volonté, mais de la nôtre, son nom devient écrit au ciel en caractères indélébiles de lumière, et elle devient enrôlée dans la Milice céleste comme héritière et fille du Royaume de la Divine Volonté.
Mais cela ne suffit pas à notre amour. Nous la confirmerons dans le bien de sorte qu’elle ressentira une telle horreur pour chaque petit péché que non seulement elle ne sera plus capable de tomber, mais elle restera confirmée dans les biens, dans l’amour, dans la sainteté, etc., de son Créateur. Elle sera comme investie par la prérogative du District, elle ne sera plus considérée comme une exilée, et si elle reste sur terre, ce sera comme représentante de la Milice céleste et non comme exilée. Elle disposera de tous les biens et pourra dire : Étant donné que sa Volonté est toute à moi, ce qui est à Dieu est à moi. Elle se sentira propriétaire de son Créateur et comme elle ne travaille plus avec sa volonté, mais avec la mienne, toutes les barrières sont brisées qui l’empêchaient de sentir son Créateur. Les distances ont disparu, les dissemblances entre elle et Dieu n’existent plus. Elle se sentira tellement aimée par celui qui l’a créée que son cœur débordera d’amour pour aimer celui qui l’aime, et se sentir aimée par Dieu est la joie, l’honneur, la gloire la plus grande pour la créature. Ma fille, ne sois pas surprise. Notre dessein, la raison pour laquelle la créature a été créée, c’est de trouver en elle notre vie, le règne de notre Volonté et notre amour afin d’être aimés et de l’aimer.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

 

  Elisabeth, révérée en tant que maîtresse de maison, est tout au bonheur de la fête. Son enfant est sur son sein, repu de lait.
       24.2 Le moment de la circoncision arrive.
       « Nous l’appellerons Zacharie. Tu es âgé, et il convient que l’on donne ton nom à l’enfant, disent les hommes.
       – Ah, ça non ! S’exclame sa mère. Son nom est Jean. Par son nom, il doit rendre témoignage à la puissance de Dieu.
       – Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre famille ?
       – Peu importe. Il doit s’appeler Jean.
       – Qu’en dis-tu, Zacharie ? Tu souhaites qu’il porte ton nom, n’est-ce pas ? »
       Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :
       « Son nom est Jean. »
       A peine a-t-il fini d’écrire que sa langue se libère et il ajoute :
       « Car Dieu nous a fait une grande grâce, à sa mère et à moi son père, ainsi qu’à son nouveau serviteur que voici, qui consacrera sa vie à la gloire du Seigneur et sera qualifié de grand, d’âge en âge et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Très-Haut. L’ange l’avait dit, et je ne l’ai pas cru. Mais maintenant je crois et la lumière se fait en moi. Elle est au milieu de nous, mais vous ne la voyez pas. Son sort sera de ne pas être vue, car les hommes ont l’esprit lent et encombré. Mais mon fils la verra et parlera d’elle, et il tournera vers elle les cœurs des justes d’Israël. Ah, bienheureux ceux qui croiront en elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur ! Et toi, sois béni, Seigneur éternel, Dieu d’Israël, qui visites et rachètes ton peuple. Tu as fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David ton serviteur, comme tu l’avais dit par la bouche des saints, par tes prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour que tu montres envers nos pères, mémoire de ton alliance sainte, serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte afin que, délivrés de la main des ennemis nous te servions dans la justice et la sainteté, en ta présence, tout au long de nos jours », et ainsi de suite, jusqu’à la fin. (J’ai tout écrit jusqu’à ce point parce que, comme vous le voyez, Zacharie s’adresse directement à Dieu).
       C’est la stupeur dans l’assistance, aussi bien pour le nom qu’à la vue du miracle et devant les paroles de Zacharie.
       Elisabeth, qui a poussé un cri de joie dès les premiers mots de Zacharie, pleure maintenant pendant que Marie la tient embrassée et la caresse, radieuse. Tome 1 – ch 24.2