SAINT LOUIS DE GONZAGUE (1568-1591) PATRON DE LA JEUNESSE ÉTUDIANTE
De l’Évangile de Matthieu 6, 24-34
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Mt 6, 33
Celle qui se soumet à ma Volonté grandit droite, de façon qu’elle ne peut plus se plier vers la terre mais regarde toujours le Ciel.
Le livre du Ciel Tome 19, 9 avril 1926
» Ma fille, ceci est l’image de qui se laisse dominer par sa volonté. La volonté humaine incurve l’âme de façon à la contraindre à regarder toujours la terre, qu’elle finit par connaître et aimer. Ce sont cette connaissance et cet amour qui provoquent ces émanations qui forment ce brouillard dense et noir qui l’enveloppe complètement et qui l’empêche de voir le Ciel ainsi que la belle lumière des vérités éternelles. C’est pourquoi la dot de la raison humaine, enivrée des choses de la terre, son pas n’étant pas ferme elle chavire, à droite et à gauche, elle s’enfonce de plus en plus dans les ténèbres épaisses qui l’entourent. Il n’y a donc rien de pire pour une âme que de se faire dominer par sa volonté. A l’inverse, celle qui se soumet à ma Volonté grandit droite, de façon qu’elle ne peut plus se plier vers la terre mais regarde toujours le Ciel. Faisant cela, elle produit des émanations de lumière qui l’enveloppent et ce nuage de lumière est si dense qu’Il cache les choses de la terre et les fait disparaître. En contrepartie Il fait réapparaître les choses du Ciel et l’âme connaît le Ciel, et l’aime puisqu’elles Lui appartiennent. Ma Volonté rend le pas ferme, l’âme ne risque aucunement de vaciller. Avec la belle dot de la raison saine étant éclairée par la lumière qui l’enveloppe, elle passe d’une vérité à l’autre. Cette lumière lui fait découvrir les arcanes divins, des choses inimaginables, les joies célestes. Par conséquent, se soumettre à ma Volonté est pour l’âme la meilleure chose qui peut lui arriver : ayant la suprématie sur tout, occupant la première place d’honneur dans la Création, ne quittant jamais le point d’où Dieu l’a sortie, et Dieu la prend toujours sur ses genoux paternels lui rechantant sa gloire, son amour et son Éternelle Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas trop de posséder peu : vous aurez toujours le nécessaire. Ne vous inquiétez pas trop en pensant à l’avenir : personne ne sait quel avenir l’attend. Ne vous préoccupez pas de ce que vous mangerez pour vous garder en vie, ni de quoi vous vous couvrirez pour garder votre corps au chaud : la vie de votre âme est bien plus précieuse que votre ventre et vos membres, elle a bien plus de prix que la nourriture et le vêtement, comme la vie matérielle a plus de prix que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Et votre Père le sait. Sachez-le donc, vous aussi. Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas dans des greniers et pourtant ils ne meurent pas de faim car le Père céleste les nourrit. Or vous, les hommes, les créatures préférées du Père, vous valez beaucoup plus qu’eux.
(…) Ne vous mettez donc pas en peine pour ce qui ne le mérite pas. Affligez-vous d’être imparfaits et non d’être mal approvisionnés en biens terrestres. Ne vous mettez pas à la torture pour le lendemain. Demain pensera à lui-même, et vous y penserez au moment où vous le vivrez. Pourquoi vous en soucier dès aujourd’hui ? La vie n’est-elle pas déjà suffisamment encombrée par les souvenirs pénibles d’hier et les pensées torturantes d’aujourd’hui pour éprouver le besoin d’y ajouter les cauchemars des “ que sera demain ” ? Laissez à chaque jour ses ennuis ! Il y aura toujours dans la vie plus de peines que nous ne le voudrions, sans encore ajouter les peines à venir aux présentes ! Répétez sans cesse la grande parole de Dieu : “ Aujourd’hui. ” Vous êtes ses enfants, créés à sa ressemblance. Dites donc avec lui : “ Aujourd’hui. ” Tome 3 – ch 173.4