Jeudi 19 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 6, 7-15
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. » 

 

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Mt 6, 11
Au nom de tous j’ai dit : « Notre Père, Je te prie pour trois genres de pains.

 

Le livre du Ciel Tome 15, 2 mai 1923
« Quand mon « Fiat Voluntas tua « (« que ta Volonté soit faite ») connaîtra son
accomplissement sur la terre comme au Ciel, alors se réalisera complètement la suite du Notre Père : Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. « Au nom de tous j’ai dit : « Notre Père, Je te prie pour trois genres de pains. Le premier est le pain de ta Volonté qui est plus que le pain ordinaire. Car le pain ordinaire est nécessaire seulement deux ou trois fois par jour Alors que le pain de ta Volonté l’est à tout moment et en toute circonstance. Il est cet air embaumé faisant circuler la Vie divine dans la créature. Père, si tu ne donnes pas ce pain de ta Volonté à la créature, elle ne sera jamais capable de profiter de tous les fruits de ma Vie sacramentelle, qui est le deuxième genre de pain que Je te demande pour chaque jour. Oh ! en quel mauvais état est ma Vie sacramentelle : plutôt que de nourrir mes enfants, le Pain sacramentel est corrompu par leur volonté propre ! Oh ! cela me dégoûte ! Bien que j’aille vers eux, je ne peux leur donner les bénédictions et la sainteté parce que le pain de ta Volonté ne se trouve pas en eux. Si je leur donne quelque chose, ce n’est qu’une petite portion, selon leurs dispositions, non pas toutes les grâces qui sont en moi. Pour leur accorder tous ses bienfaits, ma Vie sacramentelle attend patiemment qu’ils se nourrissent d’abord du pain de ta Volonté suprême. Le sacrement de l’Eucharistie et tous les autres sacrements que j’ai donnés à mon Église porteront tous leurs fruits et seront amenés à maturité seulement quand ta Volonté sera réalisée sur la terre comme au Ciel. » Après cela, J’ai demandé le troisième pain, le pain matériel. Comment aurais Je pu dire de manière restrictive : « Donne nous notre pain matériel de ce jour » puisque l’homme, qui aurait dû faire notre Volonté, prit pour lui-même ce qui est à nous ? Le Père n’aurait pas voulu donner le pain de sa Volonté, le pain de ma Vie sacramentelle et le pain matériel à des fils illégitimes, à des hommes mauvais et usurpateurs, mais seulement à des fils légitimes, à des hommes bons s’attachant aux bienfaits du Père. Voilà pourquoi J’ai dit : Donne nous notre pain. Quand ils mangeront ce pain béni, tout leur sourira ; le Ciel et la terre vivront dans l’harmonie de leur Créateur. Après, J’ai ajouté : Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Quand ta Volonté sera accomplie sur la terre comme au Ciel, alors la charité sera parfaite. Le pardon aura un caractère héroïque comme lorsque J’étais sur la Croix. Cela se produira
lorsque l’homme mangera le pain de ta Volonté en même temps que le pain de mon Humanité. Alors les vertus seront vécues dans ma Volonté, recevant la marque d’un véritable héroïsme et un caractère divin. Elles seront comme des petits ruisseaux s’échappant de la grande mer de ma Volonté. J’ai continué par les mots et ne nous laisse pas succomber à la tentation. Parce que l’homme est toujours l’homme, pourvu du libre arbitre. Je ne lui enlève jamais ce que je lui ai accordé en le créant. Se craignant lui-même, l’homme doit crier : « Donne nous le pain de ta Volonté afin que nous puissions résister à la tentation et, en vertu de ce même pain, délivre-nous du mal. Amen. » Observe comment on trouve ici un lien avec le « faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance » de la Genèse, comment est validé chaque acte posé par l’homme, comment lui sont restitués ses privilèges perdus,
comment lui est redonnée l’assurance qu’il va récupérer son bonheur terrestre et son bonheur céleste perdus. Vois aussi pourquoi le « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel  » est ma première préoccupation et pourquoi Je n’ai jamais enseigné une autre prière que le Notre Père.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »
Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.
« Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée. Tome 3 – ch 203.5