De l’Évangile de Matthieu 5, 43-48
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; Mt 5, 44
Mes Plaies et mon Sang enseignent à chacun le chemin de l’amour et le devoir pour tous de se préoccuper du salut des autres.
Le livre du Ciel Tome 3, 18 juin 1900
Comme Jésus persistait à ne pas venir, j’ai essayé de méditer sur le mystère de la flagellation. Pendant que je le faisais, il s’est montré très blessé et tout ensanglanté. Dès que je l’ai aperçu, il me dit : « Ma fille, le Ciel et le monde créé démontrent l’Amour de Dieu. Mon Corps blessé
démontre mon Amour pour les hommes. Ma nature divine et ma nature humaine sont inséparables et ne forment qu’une seule personne. Par elles, je n’ai pas seulement satisfait à la Justice divine, mais j’ai aussi travaillé au salut des hommes. Et, pour convoquer chacun à aimer Dieu et le prochain, non seulement j’ai donné moi-même l’exemple sur ce point, mais j’en ai fait un précepte divin. Mes Plaies et mon Sang enseignent à chacun le chemin de l’amour et le devoir pour tous de se préoccuper du salut des autres. » Puis, d’un air attristé, Il ajouta : « L’Amour est pour moi un tyran sans pitié ! Pour le satisfaire, non seulement j’ai vécu toute ma vie mortelle en de continuels sacrifices, jusqu’à mourir sur la Croix, mais Je me suis donné comme Victime perpétuelle dans le sacrement de l’Eucharistie. De plus, J’ai fait appel à quelques-uns de mes enfants bien aimés, dont toi-même, pour être des victimes en souffrances continuelles pour le salut du genre humain. Ah oui ! Mon Cœur ne trouve ni la paix ni le repos s’il ne se livre pas aux hommes ! Cependant l’homme me répond avec une ingratitude extrême ! » Ayant dit cela, Il disparut.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous tous, que j’ai choisis pour une mission bien spéciale, vous êtes « mis à part « . Je t’en ai déjà parlé il y a quelques jours (le 27 juin). « Quitte ton pays et ta parenté. »
Un mur impalpable, plus solide que celui d’une forteresse, s’élève entre l’âme appelée et le reste du monde. Vous devenez étrangers aux autres tout en demeurant leurs frères car, par les larmes de votre solitude évangélique, vous travaillez pour leur bien. Non, vous, vous ne les reniez pas. Vous les aimez plutôt d’un amour parfait puisque la chair et le sang, le profit et l’affection ne tiennent aucune place dans votre amour. Seul compte cette charité qui vient de Dieu et vous fait voir des frères en vos amis comme en vos ennemis, en vos parents et dans les inconnus, dans les bons comme dans les mauvais; en effet, ce n’est pas leur visage ni leur coeur que vous regardez, mais la sainte Face de Dieu, le Père de tous les croyants, et mon propre Coeur, qui aime tous les hommes.
Les cahiers de 1944, le 7 juillet