Dimanche 15 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

SOLENNITÉ DE LA SAINTE TRINITÉ 

De l’Évangile de Jean 16, 12-15
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » 

 

Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » Jn 12, 15
Voilà donc la Trinité en ton âme.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 12 juin 1913
Actuellement, puisque la seule chose que tu es capable de faire est de t’unir et de t’identifier à Moi, tu me prends tout entier. Bonne à rien quand tu es seule, tu es bonne à tout quand tu es avec moi. Tu veux alors le bien de tous. Ton union à mes pensées donne vie à de saintes pensées chez les créatures, ton union à mes yeux donne vie à de saints regards chez les créatures, ton union à ma bouche donne vie à de saintes paroles chez les créatures, ton union à mon Cœur, à mes désirs, à mes mains, à mes pas, à mes battements de cœur donne plein de vies. Ce sont de saintes Vies, puisque la puissance créatrice est avec Moi et puisque que, par conséquent, l’âme qui est avec Moi, crée et fait tout ce que Je veux. Cette union entre toi et Moi, pensée à pensée, cœur à cœur, etc., produit en toi au plus haut degré la Vie de ma Volonté et la Vie de mon Amour. Par cette Vie de ma Volonté, le Père est formé et, par cette Vie de mon Amour, le Saint-Esprit est formé. Par les actes, les paroles, les travaux, les pensées et tout ce qui provient de cette Volonté et de cet Amour, le Fils est formé. Voilà donc la Trinité en ton âme. Ainsi, si nous voulons opérer, il est indifférent que nous opérions par la Trinité se trouvant dans le Ciel, ou par la Trinité se trouvant dans ton âme sur la terre. C’est pourquoi Je continue d’éloigner tout le reste de toi, même s’il s’agit de choses saintes et bonnes, pour pouvoir te donner le meilleur et le plus saint, c’est à dire Moi, et pour pouvoir faire de toi un autre Moi-même, pour autant que cela est possible pour une créature. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vois la représentation incandescente de la sainte Trinité: le Triangle sous la forme duquel elle se montre à nos sens humains.
Marie se tient au centre de ce signe divin et resplendissant, sous son aspect glorifié le plus éclatant. Je ne l’ai jamais vue aussi belle et aussi glorieuse: une flamme d’une blancheur qui se détache sur le Foyer ardent du Dieu un et trime. Tout en elle est lumière, son corps, son visage, ses mains, ses vêtements. Lumière! Lumière ! Quelle lumière douce et puissante, quelle beauté lumineuse chez Marie, quelle éternelle jeunesse incorruptible chez la bienheureuse Vierge Mère! Et quelle humilité! Quelle prière ! Elle a les mains croisées sur la poitrine comme à l’Annonciation, le visage levé haut pour regarder le sommet rayonnant de l’Amour un et trime. Et pourtant tout est humilité en elle. Le lys est moins blanc qu’elle, le soleil et la lune moins rayonnants. Elle est contenue dans le Triangle divin jusqu’à hauteur des hanches. Le reste de son corps, ses jambes enveloppées du vêtement du paradis, se détache sur l’éclat de l’empyrée.
La voix du Père éternel dit: « C’est ainsi que Marie est en nous. Que les savants en théologie comprennent le sens et le contenu de cette vision sur le pouvoir et la connaissance de Marie, à qui tout l’Amour se donne, à qui toute la Sagesse se révèle et devant qui toute la Puissance s’incline pour l’exaucer. » […] Mais je crois que le Très-Haut veut me montrer cette vision pour me faire comprendre que Marie est grande, très grande, la seconde après Dieu qui est le premier, mais sans être comme Dieu, qui est immense, infini. Marie m’apparaît comme cela dans le Triangle divin, mais comme s’il veillait sur elle, l’étreignait de ses éclairs d’amour, comme sa créature préférée à tous les enfants des hommes mais qui reste une créature. Cahier du 24 octobre 1947