De l’Évangile de Jean 21, 20-25
En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait.
Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. Jn 21, 25
La valeur de ces écrits est immense ; ils ont la valeur d’une Volonté divine.
Le livre du Ciel Tome 23, 29 janvier 1928
Je lisais dans le tome 20 ce qui concerne la Divine Volonté, et j’avais l’impression de voir couler dans ces écrits une vie divine vivante et palpitante. Je sentais la force de la lumière, la vie de la chaleur du Ciel, la vertu du divin Fiat à l’œuvre dans ce que je lisais, et du fond du cœur je remerciais Jésus qui m’avait avec tant d’amour et de bienveillance permis de l’écrire. Je faisais cela lorsque mon bienaimé Jésus, comme s’il était lui-même incapable de contenir les violents battements de son Cœur, sortit de moi et entourant mon cou de ses bras,
me pressa très fort contre lui pour sentir les palpitations ardentes de son Cœur ; puis il me dit : Ma fille, tu me remercies parce que je t’ai fait écrire ce qui concerne ma Volonté, une doctrine du Ciel tout entier et qui a la vertu de communiquer la palpitation et toute la vie céleste de ma Volonté à celui qui lira ces écrits. Ma Volonté palpite parmi les créatures, mais sa vie est étouffée par la volonté humaine. Ces écrits feront sentir si fortement ses pulsations que la vie de ma Volonté prendra la première place qui lui est due, car elle est la pulsation et la vie de toute la Création. La valeur de ces écrits est immense ; ils ont la valeur d’une Volonté divine. Si ces écrits étaient en or, la valeur de ce qu’ils contiennent les surpasserait de loin. Ces écrits sont des Soleils imprimés en caractères d’une lumière éclatante dans la Patrie céleste et ils sont le plus bel ornement des murs de la Cité éternelle où tous les Bienheureux demeurent ravis et surpris en lisant les caractères de la suprême Volonté. Je ne pouvais faire en ces temps une grâce plus grande en transmettant aux créatures, à travers toi, les caractères de la Patrie céleste qui apporteront parmi elles la vie du Ciel. C’est pourquoi lorsque tu me remercies, je te dis merci moi aussi d’accepter de recevoir mes leçons et de faire le sacrifice d’écrire sous ma dictée. Lorsque tu écrivais, c’est ma Divine Volonté qui faisait couler la vertu vivante de sa palpitation ardente, éternelle et vivifiante que j’imprimais dans tes caractères. Et toi, en les relisant, tu ressens toute la rénovation céleste
imprimée en eux. Oh ! comme il sera difficile pour ceux qui liront ces écrits de ne pas ressentir la vie palpitante de ma Volonté et de se sortir, par la vertu de sa vivifiante palpitation, de la léthargie dans laquelle ils se trouvent ! Ces écrits sur mon Fiat suprême, par la force de sa lumière, éclipseront la volonté humaine. Ils seront un baume sur les plaies
humaines, un opium pour tout ce qui est terrestre. Les passions se sentiront mourir, et de leur mort renaîtra la vie du Ciel parmi les créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :