De l’Évangile Jean 21, 15-19
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Jn 21, 15
Mon amour ne me laisse pas de repos tant que je ne te vois pas sauter dans mes bras…
Le livre du Ciel Tome 33, 25 novembre 1934
Ma fille, ma fille, si tu pouvais savoir avec quelles impatiences, avec quels soupirs j’attends et attends encore de te voir revenir dans ma Volonté, tu reviendrais plus souvent. Mon amour ne me laisse pas de repos tant que je ne te vois pas sauter dans mes bras pour que je puisse
te donner mon amour, ma tendresse paternelle, et recevoir le tien. Mais sais-tu quand tu sautes dans mes bras ? Lorsque, toute petite, tu veux m’aimer et que tu ne sais pas comment faire, c’est ton « Je t’aime » qui te fait sauter dans mes bras. Et comme tu vois que ton « Je t’aime » est tout petit, tu prends hardiment mon amour pour me dire un très grand « Je t’aime », et j’ai le plaisir d’avoir ma fille qui m’aime avec mon amour. Mes délices sont d’échanger mes actes avec cette créature dans ma Volonté, car c’est à mes enfants que je donne, et non à des étrangers à qui je devrais donner avec mesure, mais pour mes enfants, je leur laisse prendre ce qu’ils veulent. Ainsi, chaque fois que tu penses à faire couler des petits actes dans ma Volonté, ta prière, tes souffrances, ton « Je vous aime », ton travail, ce sont des petites visites que tu rends à ton Père pour lui demander quelque chose et ton Père peut alors te répondre : « Dis-moi ce que tu veux. » Et sois certaine que tu obtiendras toujours des
dons et des faveurs.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :