Vendredi 6 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile Jean 21, 15-19
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. » 

 

« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Jn 21, 15
Mon amour ne me laisse pas de repos tant que je ne te vois pas sauter dans mes bras…

 

Le livre du Ciel Tome 33, 25 novembre 1934
Ma fille, ma fille, si tu pouvais savoir avec quelles impatiences, avec quels soupirs j’attends et attends encore de te voir revenir dans ma Volonté, tu reviendrais plus souvent. Mon amour ne me laisse pas de repos tant que je ne te vois pas sauter dans mes bras pour que je puisse
te donner mon amour, ma tendresse paternelle, et recevoir le tien. Mais sais-tu quand tu sautes dans mes bras ? Lorsque, toute petite, tu veux m’aimer et que tu ne sais pas comment faire, c’est ton « Je t’aime » qui te fait sauter dans mes bras. Et comme tu vois que ton « Je t’aime » est tout petit, tu prends hardiment mon amour pour me dire un très grand « Je t’aime », et j’ai le plaisir d’avoir ma fille qui m’aime avec mon amour. Mes délices sont d’échanger mes actes avec cette créature dans ma Volonté, car c’est à mes enfants que je donne, et non à des étrangers à qui je devrais donner avec mesure, mais pour mes enfants, je leur laisse prendre ce qu’ils veulent. Ainsi, chaque fois que tu penses à faire couler des petits actes dans ma Volonté, ta prière, tes souffrances, ton « Je vous aime », ton travail, ce sont des petites visites que tu rends à ton Père pour lui demander quelque chose et ton Père peut alors te répondre : « Dis-moi ce que tu veux. » Et sois certaine que tu obtiendras toujours des
dons et des faveurs. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

La mort est une volonté de Dieu
Jean 21, 19.
Jésus dit : […] « Il y a une phrase de l’évangile de Jean, lui qui possédait parfaitement la pensée de son Jésus, Maître et Ami, qui dit ceci : “Il disait cela pour signifier de quelle mort il rendrait gloire à Dieu.”
De quelle mort il rendrait gloire à Dieu ! Mes enfants ! Toutes les morts glorifient Dieu quand elles sont acceptées et subies saintement.[…]
La mort est toujours un calvaire. Qu’elle soit grande ou quelconque, elle est toujours un calvaire. Elle est d’ailleurs toujours “grande” même si, à première vue, rien n’en donne l’impression; car Dieu l’adapte aux forces de chacun (je parle ici de mes enfants, non pas des fils de Satan), aux forces que Dieu augmente à la mesure de la mort qui est le lot de sa créature. Elle est encore grande parce que, si elle a lieu saintement, elle assume la grandeur de ce qui est saint. Toute mort est donc sainte, elle glorifie Dieu.
Qu’il est beau de voir une rose éclore sur sa tige ! La voici fermée comme un rubis dans son chaton d’émeraude, mais elle écarte les feuilles du chaton et, telle une bouche qui s’ouvre au sourire, elle desserre ses pétales de pourpre. Elle répond au baiser du soleil par un sourire de soie. Elle s’ouvre. C’est une auréole de velours vif autour de l’or des pistils. Par sa couleur et son parfum, elle chante la gloire de son Créateur, puis, le soir, elle se replie, fatiguée, et meurt avec un parfum encore plus pénétrant qui constitue son ultime louange au Seigneur.
Qu’il est beau d’entendre, le soir dans les bois, le chœur des oiseaux qui, avant de se reposer, chantent de tous les trilles de leur gosier l’oraison de louange au Père qui les a nourris ! On dirait que leur chœur va s’éteindre, mais c’est toujours le plus amoureux qui lance de nouveaux trilles et incite les autres à le suivre, car le soleil n’est pas encore couché et la lumière est si belle qu’on se doit de la saluer pour qu’elle les aime et revienne au matin. Ou encore parce que le bon Dieu permet qu’ils voient un grain sur le sol, un moucheron perdu, un flocon de laine à porter aux petits ou à donner au petit estomac que le bon Seigneur rassasie. Le chœur des oiseaux continue ainsi jusqu’à ce que la lumière meure, puis les reconnaissants se rassemblent sur une branche, en petites boules tièdes qui pépient une dernière fois sous leurs plumes pour dire : “Merci, mon Créateur.”
La mort du juste ressemble à celle de la rose et au sommeil de l’oiseau : elle est douce, belle, agréable au Seigneur. Qu’elle ait lieu dans l’arène d’un cirque ou dans l’obscurité d’une prison, au milieu de l’affection des proches ou dans la solitude de ceux qui n’ont plus personne, qu’elle soit rapide ou un long tourment, elle est toujours, toujours, toujours gloire rendue à Dieu.
Acceptez-la paisiblement. Désirez-la paisiblement. Accomplissez-la paisiblement. Que ma paix demeure en vous jusque dans cette épreuve, dans ce désir, dans cette consomption. Ayez déjà ma paix éternelle en vous, dès cet instant et pour cet ultime événement. »
Les Cahiers de 1944, 19 mars