Jeudi 5 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 17, 20-26
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » 

 

Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Jn 17, 21
Tout est à moi et Dieu lui-même est à moi.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 6 mai 1937
Mon toujours aimable Jésus, peut-être pour me convaincre, s’est fait voir en moi dans l’acte de souffrir la douloureuse Crucifixion. J’ai pris part à ses souffrances et je suis morte avec lui. Son Sang divin coulait, ses plaies étaient ouvertes. Et lui, avec un tendre et émouvant accent, comme pour me briser le cœur, me dit : Je suis en toi. Je suis à toi. Je suis à ta disposition. Mes plaies, mon Sang, toutes les souffrances sont à toi. Tu peux faire avec moi ce que tu veux. En véritable imitatrice et amante, sois magnanime et courageuse. Prends mon Sang pour le donner à qui tu veux, prends mes plaies pour guérir celles des pécheurs, prends ma vie pour donner la vie de grâce, de sainteté et d’amour de la Divine Volonté à toutes les âmes. Prends ma mort pour que les âmes mortes dans le péché reviennent à la vie. Je te
donne toute liberté. Fais-le. Tu sais le faire, ma fille. Je me suis donné à toi et cela suffit. Tu penseras à faire que tout me revienne dans la gloire et à me faire aimer. Ma Volonté donnera l’envol pour apporter mon Sang, mes plaies, mes baisers, ma tendresse paternelle à mes enfants et à tes frères. Par conséquent, ne sois pas surprise. C’est véritablement une œuvre divine que de répéter ces œuvres continuellement pour en faire don aux créatures. Chacune pourra dire, tout est à moi et Dieu lui-même est à moi. Oh ! comme nous sommes heureux de voir les créatures recevoir nos dons et posséder leur Créateur. Ce sont là les excès de notre amour, et pour être aimés, nous voulons faire sentir combien nous les aimons et quels dons nous voulons leur faire. 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :
        « De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.
         (…) Voilà la différence entre la personne qui passe dans l’autre vie après s’être nourrie de charité, de foi, d’espérance comme de toute autre vertu et doctrine céleste, ainsi que du Pain angélique qui l’accompagne avec ses fruits dans son dernier voyage — c’est encore mieux avec la présence réelle —, et la personne qui décède après une vie de brute avec une mort de brute que la grâce et l’Eucharistie ne réconfortent pas.
        La première, c’est la fin sereine du saint à qui la mort ouvre le Royaume éternel. La seconde, c’est la chute effrayante du damné qui se voit précipité dans la mort éternelle, et connaît en un instant ce qu’il a voulu perdre sans plus aucune possibilité d’y remédier. Pour l’un, c’est l’enrichissement, pour l’autre le dépouillement. Pour l’un la béatitude, pour l’autre la terreur.
        Voilà ce que vous vous obtenez selon votre foi et votre amour, ou votre incroyance et le mépris de mon don. C’est l’enseignement de cette contemplation. » Tome 9 – ch 600.42