Mardi 3 juin 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 17, 1-11a
En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » 

 

La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
[…]  Me donner à tous, afin que tous me connaissent et que tous m’aiment. 

 

Le livre du Ciel Tome 36, 24 juillet 1938
Mon amour est si grand pour celle qui vit dans mon divin Vouloir que ce que je fais, je le fais faire par cette créature. Je lui donne un droit sur mes actes comme s’ils étaient les siens. Et j’attends avec impatience que cette créature prenne mes pas pour marcher, mes mains pour
travailler, ma voix pour parler ; à tel point que si parfois elle omet de se servir de moi, mon amour le lui reproche doucement et avec une indicible tendresse, je lui dis : « Aujourd’hui, tu ne m’as pas fait marcher. Mes pas attendaient de marcher en toi et tu les as rendus immobiles. Aujourd’hui, mes œuvres sont suspendues parce que tu ne m’as pas donné l’espace où travailler de tes mains. J’ai toujours gardé le silence parce que tu ne m’as pas laissé parler dans ta voix. Tu vois ? J’ai même des larmes sur mon visage parce que tu ne les as pas enlevées pour te laver toi-même, te rafraîchir dans mon amour et faire un bain pour qui m’offense. Et je sens toujours mon visage inondé de larmes. Aujourd’hui, mes souffrances sont sans les baisers, la douceur de celle qui m’aime, et elles me semblent plus amères. Aussi, prends tout de moi. Ne me laisse rien. Laisse-moi reposer mon Être avec tous mes actes sur toi et sur tous tes actes. Ainsi, je t’appellerai mon appui, mon refuge. Je mettrai en toi, dans la banque de ma Volonté qui règne en toi, tout ce que j’ai fait et souffert lorsque j’étais sur la terre. Je le multiplierai et le multiplierai cent fois. Je le ferai renaître continuellement à une vie nouvelle afin que tu puisses prendre pour toi ce que tu veux et me donner à tous, afin que tous me connaissent et que tous m’aiment. » De plus, tu dois savoir que lorsque la créature entre dans ma Volonté pour accomplir ses actes, ma Volonté dans la créature fait l’appel de toutes les choses créées, des saints et des anges, afin que tous soit enclos dans cet acte. Et, oh ! comme il est beau d’entendre que dans cet acte tous m’aiment, tous me reconnaissent et m’adorent ; tout le monde fait la même chose ! Ma Volonté appelle tout le monde et s’impose sur tout le monde. Et ils sont tous heureux, honorés d’être enclos dans cet acte accompli dans le divin Vouloir pour aimer avec un amour nouveau et avec l’amour de tous Celui qui les aime tant.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
        « De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.
        (…) Troisièmement : seuls peuvent être maîtres d’eux-mêmes et supporter les offenses — cette charité sublime par-dessus tout — ceux qui mettent au centre de leur vie la loi de charité, que j’ai proclamée, et non seulement proclamée, mais pratiquée réellement.
        Vous ne pouvez imaginer ce qu’a pu être pour moi la présence à ma table de celui qui me trahissait… devoir me donner à lui, m’humilier devant lui, partager avec lui la coupe rituelle, poser mes lèvres là où lui les avait posées et demander à ma Mère d’en faire autant… Vos médecins ont discuté et discutent encore sur la rapidité de ma fin. Ils en voient l’origine dans une lésion cardiaque due aux coups de la flagellation. Oui, à cause de ces coups aussi mon cœur était devenu malade. Mais il l’était déjà depuis la Cène, il était brisé, brisé sous l’effort de devoir subir à côté de moi le traître. C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à mourir physiquement. Le reste n’a été qu’une aggravation de l’agonie qui existait déjà.
        Tout ce que j’ai pu faire, je l’ai fait, car je n’étais qu’un avec la Charité. Même à l’heure où le Dieu-Charité s’éloignait de moi, j’ai su être charité car, pendant trente-trois ans, j’avais vécu de charité. On ne peut parvenir à une perfection telle que celle qui demande de pardonner et de supporter celui qui nous offense si on n’a pas l’habitude de la charité. Moi, je l’avais, de sorte que j’ai pu pardonner et supporter ce chef-d’œuvre d’offenseur que fut Judas. Tome 9 – ch 600.41