De l’Évangile de Jean 17, 1-11a
En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. »
La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
[…] Me donner à tous, afin que tous me connaissent et que tous m’aiment.
Le livre du Ciel Tome 36, 24 juillet 1938
Mon amour est si grand pour celle qui vit dans mon divin Vouloir que ce que je fais, je le fais faire par cette créature. Je lui donne un droit sur mes actes comme s’ils étaient les siens. Et j’attends avec impatience que cette créature prenne mes pas pour marcher, mes mains pour
travailler, ma voix pour parler ; à tel point que si parfois elle omet de se servir de moi, mon amour le lui reproche doucement et avec une indicible tendresse, je lui dis : « Aujourd’hui, tu ne m’as pas fait marcher. Mes pas attendaient de marcher en toi et tu les as rendus immobiles. Aujourd’hui, mes œuvres sont suspendues parce que tu ne m’as pas donné l’espace où travailler de tes mains. J’ai toujours gardé le silence parce que tu ne m’as pas laissé parler dans ta voix. Tu vois ? J’ai même des larmes sur mon visage parce que tu ne les as pas enlevées pour te laver toi-même, te rafraîchir dans mon amour et faire un bain pour qui m’offense. Et je sens toujours mon visage inondé de larmes. Aujourd’hui, mes souffrances sont sans les baisers, la douceur de celle qui m’aime, et elles me semblent plus amères. Aussi, prends tout de moi. Ne me laisse rien. Laisse-moi reposer mon Être avec tous mes actes sur toi et sur tous tes actes. Ainsi, je t’appellerai mon appui, mon refuge. Je mettrai en toi, dans la banque de ma Volonté qui règne en toi, tout ce que j’ai fait et souffert lorsque j’étais sur la terre. Je le multiplierai et le multiplierai cent fois. Je le ferai renaître continuellement à une vie nouvelle afin que tu puisses prendre pour toi ce que tu veux et me donner à tous, afin que tous me connaissent et que tous m’aiment. » De plus, tu dois savoir que lorsque la créature entre dans ma Volonté pour accomplir ses actes, ma Volonté dans la créature fait l’appel de toutes les choses créées, des saints et des anges, afin que tous soit enclos dans cet acte. Et, oh ! comme il est beau d’entendre que dans cet acte tous m’aiment, tous me reconnaissent et m’adorent ; tout le monde fait la même chose ! Ma Volonté appelle tout le monde et s’impose sur tout le monde. Et ils sont tous heureux, honorés d’être enclos dans cet acte accompli dans le divin Vouloir pour aimer avec un amour nouveau et avec l’amour de tous Celui qui les aime tant.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :