SAINTE JEANNE D’ARC (1412-1431)
De l’Évangile de Jean 16, 20-23a
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »
Votre joie, personne ne vous l’enlèvera. Jean 16, 22
Ma Volonté est la substance de toute joie, la source de tout bonheur.
Le livre du Ciel Tome 13, 13 août 1921
Je me sentais très déprimée et mon aimable Jésus, s’avançant vers moi, me dit: «Prends courage, ma fille! Je ne veux pas que tu sois inquiète. Parce que quiconque vit dans ma Volonté est rejoint dans tout son être par la joie du Ciel, par le bonheur des bienheureux, par la paix des saints. Ma Volonté est la substance de toute joie, la source de tout bonheur. Celui qui vit dans ma Volonté, même lorsqu’il est dans la peine, se sent à la fois plein de chagrin et de joie, de larmes et de bonheur, d’amertume et de douceur. Le bonheur est inséparable de ma Volonté. Tu dois réaliser que, dans la mesure où tu agis dans ma Volonté, tu donnes naissance à autant de fils de ma Volonté que tu as de pensées qui te viennent, de paroles que tu dis, de travaux et d’actes d’amour que tu fais. Ces fils se multiplient sans fin dans ma Volonté. Ils traversent le Ciel et la terre, apportant au Ciel de nouvelles joies, une nouvelle gloire et un nouveau bonheur et, à la terre, de nouvelles grâces. Traversant tous les cœurs, ces fils leur apportent mes vues, mes gémissements ainsi que les supplications de leur « mère » (c’est-à-dire l’âme d’où ils proviennent), laquelle veut leur salut et souhaite que leur vie soit maintenue. Étant l’œuvre de ma Volonté, ces fils ressemblent à leur mère, laquelle doit maintenir ses propres habitudes afin que ses fils soient vraiment reconnus comme mes propres fils.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous murmurez entre vous et dans votre cœur. Ecoutez une parabole, la dernière de votre Maître.
Quand une femme a conçu et arrive à l’heure de l’enfantement, elle est dans une grande affliction, car elle souffre et gémit. Mais une fois que son bébé est né et qu’elle le serre sur son cœur, toute peine cesse, et sa douleur se change en joie parce qu’un homme est venu au monde.
Vous de même, vous pleurerez et le monde se gaussera de vous. Mais ensuite votre tristesse se changera en joie, une joie que le monde ne connaîtra jamais. Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais quand vous me reverrez, votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Elle sera si grande qu’elle estompera tout besoin de demander, que ce soit pour l’esprit, pour le cœur ou pour la chair. Vous vous repaîtrez seulement de ma vue, oubliant toute autre chose. Tome 9 – ch 600.35