En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. à vous d’en être les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. » Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
Levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Lc 24, 51
Puis, les bénissant tous, il s’éleva vers la voûte des cieux…
La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine : Vingt-neuvième jour
Chère fille, mon Fils bien-aimé Jésus ressuscité resta quarante jours sur la terre et apparut souvent aux apôtres et aux disciples pour les conforter dans la foi et dans la certitude de sa Résurrection. Quand Jésus n’était pas avec ses apôtres, il était avec sa Mère dans le Cénacle, entouré des âmes sorties des limbes. Les quarante jours terminés, Jésus instruisit ses apôtres et, leur laissant sa Mère comme guide et éducatrice, il leur promit la descente du Saint-Esprit. Puis, les bénissant tous, il s’éleva vers la voûte des cieux, accompagné de la multitude des âmes sorties des limbes. Tous ceux qui étaient présents et ils étaient nombreux le virent s’élever. Quand il fut très haut dans le ciel, un nuage de lumière le déroba à leur vue. Ta Maman le suivit jusqu’au Ciel et fut présente à la grande fête de l’Ascension. La Patrie céleste ne m’était pas inconnue et, sans moi, la célébration de mon Fils monté aux Ciel n’aurait pas été complète. Maintenant, chère fille, un petit mot pour toi. Tout ce que tu as entendu et admiré n’était rien d’autre que des manifestations de la puissance de la Divine Volonté agissant en mon Fils et en moi. C’est pourquoi je souhaite tellement que la vie de la Divine Volonté soit en toi et y agisse pleinement. Tous l’ont en eux, mais la majorité l’étouffent en la gardant à leur service. Alors qu’elle pourrait opérer en eux des prodiges de sainteté, de grâces et accomplir des oeuvres dignes de sa puissance, elle est contrainte de demeurer les bras croisés. Sois donc attentive et laisse le ciel de la Divine Volonté se répandre en toi et, avec sa puissance, y faire ce qu’elle veut, comme elle le veut.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus est debout sur une large pierre qui dépasse un peu, toute blanche au milieu de l’herbe verte d’une clairière. Il est inondé de soleil, ce qui rend son vêtement blanc comme neige et fait briller comme de l’or ses cheveux. Ses yeux brillent d’une lumière divine.
Il ouvre les bras en un geste d’étreinte. Il paraît vouloir serrer sur son sein toutes les multitudes de la terre que son esprit voit représentées dans cette foule.
Son inoubliable, son inimitable voix donne son dernier ordre :
« Allez en mon nom évangéliser jusqu’aux extrémités de la Terre. Que Dieu soit avec vous, que son amour vous réconforte, que sa lumière vous guide, que sa paix demeure en vous jusqu’à la vie éternelle. »
Il se transfigure en beauté. Qu’il est beau ! Beau comme sur le Thabor, davantage encore. Tous tombent à genoux pour l’adorer. Tandis que déjà il se soulève de la pierre sur laquelle il est posé, il cherche encore une fois le visage de sa Mère, et son sourire atteint une puissance que personne ne pourra jamais rendre… C’est son dernier adieu à sa Mère. Tome 10 – ch 638.23