Samedi 24 mai 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 15, 18-21
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. » 

 

Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Jn 15, 18
Lorsque le bien est condamné, c’est pour me condamner moi-même.

 

Le livre du Ciel Tome 36, 18 septembre 1938
Je suis dans la mer du divin Vouloir au milieu d’immenses amertumes et humiliations, comme une pauvre condamnée. (Le 31 août 1938, un décret du Saint-Office condamnait les trois livres de Luisa en les mettant à l’Index des livres interdits.) Si Jésus n’avait pas
été là pour me donner force et soutien, je ne sais pas comment j’aurais pu continuer à vivre. Mon doux Jésus participait à ma douleur et souffrait avec moi. Et dans le transport de sa peine et de son amour, il me dit : Ma chère fille, si tu savais combien je souffre, si je te permettais de le savoir, tu mourrais de douleur. Je suis contraint de tout cacher, toute l’angoisse et la cruauté de la douleur que je ressens pour ne pas t’affliger davantage. Sache que ce n’est pas toi qu’ils ont condamné, mais moi avec toi. Je me sens à nouveau condamné, car lorsque le bien est condamné, c’est pour me condamner moi-même. Quant à toi, unis ta condamnation et la mienne dans mon Vouloir à ce que j’ai subi lorsque j’ai été crucifié, et je te donnerai le mérite de ma condamnation et de tous les biens qu’elle produit : elle m’a fait mourir, elle a appelé ma Résurrection à la vie dans laquelle tous doivent trouver la vie et la résurrection de tous les biens. Avec leur condamnation, ils croient faire mourir ce que j’ai dit sur ma Divine Volonté. Au contraire, je permettrai ces flagellations et ces tristes incidents pour que mes vérités ressuscitent plus belles et plus majestueuses encore parmi le peuple. Donc, de mon côté et du tien, nous ne changerons rien. Continuons à faire ce que nous avons fait, même si tout le monde se met contre nous. C’est la manière divine d’agir que de ne jamais changer dans ses œuvres, comme le font beaucoup de créatures mauvaises ; je
conserve toujours mes œuvres avec ma puissance et ma vertu créatrice pour l’amour de ceux qui m’offensent. Je les aime toujours et sans cesse. C’est parce que nous ne varions jamais dans nos œuvres qu’elles parviennent à leur accomplissement. Elles demeurent toujours belles et apportent le bien à tous.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
   Ce que je vous commande, c’est de vous aimer et de pardonner. Avez-vous compris ? Si le monde connaît la haine, n’ayez en vous que de l’amour. Pour tous. Combien de traîtres trouverez-vous sur votre route ! Mais vous ne devez pas haïr et rendre le mal pour le mal. Autrement, le Père ne vous pardonnera pas. J’ai été haï et trahi avant vous. Et pourtant, vous le voyez, je ne hais personne. Le monde ne peut aimer ce qui n’est pas comme lui. Il ne vous aimera donc pas. Si vous lui apparteniez, il vous aimerait ; mais vous n’êtes pas du monde, car je vous ai pris du milieu du monde, et c’est pour cela que vous êtes détestés.
        Je vous ai dit : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. S’ils m’ont écouté, ils vous écouteront vous aussi. Mais ils feront tout à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas, ne veulent pas connaître Celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils ne seraient pas coupables, mais maintenant leur péché est sans excuse. Ils ont vu mes œuvres, entendu mes paroles, et pourtant ils m’ont haï, et avec moi le Père, parce que le Père et moi, nous sommes une seule Unité avec l’Amour. Tome 9 – ch 600.33