En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Jn 15, 12
Je les ai créées, (les créatures) je les ai mises au monde, elles sont à moi, je suis le battement de leur cœur, leur souffle, la vie de leur vie. Je ne peux que les aimer.
Le livre du Ciel Tome 34, 26 mars 1937
Ma petite fille de mon Vouloir, combien il est vrai que pour aimer il faut posséder ce que l’on aime. Il est presque impossible de ne pas aimer ce qui est à nous. C’est pourquoi j’aime tant les créatures ; je les conserve, je leur donne la vie parce qu’elles sont mes œuvres. Je les ai créées, je les ai mises au monde, elles sont à moi, je suis le battement de leur cœur, leur souffle, la vie de leur vie. Je ne peux que les aimer. Si je ne les aimais pas, mon amour m’en ferait le continuel reproche ; il me dirait : Pourquoi les as-tu créées si tu ne devais pas les aimer ? C’est un droit d’aimer, d’aimer ce qui nous appartient. Ma justice me condamnerait, tous mes attributs me feraient la guerre. Et pour être aimé par les créatures, je leur dis : Je suis votre Dieu, votre Créateur, votre Père céleste. Je suis tout à vous. C’est pourquoi je dis également à celle qui veut vivre dans mon Vouloir : Tout est à toi, le ciel, le soleil, toute la Création est à toi, ma vie est à toi, mes souffrances et mon souffle t’appartiennent. C’est pourquoi tu ressens comme moi le besoin d’aimer, d’aimer ce qui est à toi, ce que t’a donné ton Jésus. Tu dois savoir que la Création, mon Humanité, sont les champs dans lesquels l’âme développe ses actes et vit dans ma Divine Volonté. Comme elle en a reçu la possession, elle ressent le besoin de circuler, comme le sang dans les veines, dans les œuvres de son Créateur. Elle veut connaître la valeur et le bien qu’elles font, la fonction qu’elles occupent afin de les aimer encore plus, de les apprécier et de se sentir plus heureuse, plus riche des nombreux biens qu’elle possède.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour, qui sauve. Si vous m’aimez, vous serez obéissants, et l’obéissance fait croître l’amour réciproque. Ne dites pas que je me répète. Je connais votre faiblesse, et je veux que vous soyez sauvés. Je vous ai dit cela afin que la joie que j’ai voulu vous donner soit en vous et soit parfaite. Aimez-vous, aimez-vous ! C’est mon commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres plus que chacun de vous ne s’aime lui-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis et moi, je donne ma vie pour vous. Faites ce que je vous enseigne et commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, alors que vous, vous savez ce que je fais. Vous savez tout de moi. Je vous ai manifesté non seulement moi-même, mais aussi le Père et le Paraclet, et tout ce que j’ai entendu de Dieu. Tome 9 – ch 600.31